Arrivé cet été à l'Inter en provenance du Bayern Munich, Yann Sommer ne devait probablement pas rêver d'aussi beaux débuts en Italie. En effet, tout roule pour le moment pour le Bâlois et son équipe.
Leader de Serie A devant la Juventus et l'AC Milan, bien parti dans son groupe de Ligue des champions avec deux victoires et un nul, et surtout, la formation milanaise n'encaisse pas. Ou presque. Seulement sept ballons, dont deux en Coupe d'Europe, sont parvenus à échapper à Yann Sommer en treize rencontres. De quoi déjà s'attirer les faveurs des médias transalpins et des supporters nerazzurri.
Le meilleur pourcentage d'Europe
En n'encaissant pas de but ce samedi sur la pelouse de l'Atalanta Bergame, l'international suisse battrait même un record de cleen sheet en début de saison en championnat. En effet, Yann Sommer réaliserait ainsi sa huitième rencontre sans encaisser but en onze au total. Ce qui lui permettrait de dépasser Alisson Becker (Liverpool) et Cristiano Lupatelli, tous deux en ayant réussi sept en autant de parties en respectivement 2017 et 2000.
Cette nouvelle marque viendrait également saluer et récompenser l'excellent début de saison du Suisse, lui qui possède un taux d'arrêt de 80% en championnat et qui se montre souvent décisif pour son équipe. Ce week-end encore, face à la Roma (victoire 1-0), il s'est fait l'auteur d'une parade importante à la 66e sur une tête de Bryan Cristante. Pour l'heure, le Bâlois possède d'ailleurs le meilleur pourcentage de match sans encaisser de but dans les grands championnats européens.
Un choix des plus réussis
Arraché au Bayern Munich contre un chèque de «seulement» six millions d'euros après avoir laissé filer André Onana à Manchester United pour 50, on peut dire que l'Inter a réussi un coup monumental sur le marché des transferts. De son côté, en quittant la Bavière et l'environnement toxique dans lequel il vivait, Yann Sommer a réussi un pari gagnant en partant découvrir un nouveau championnat.
En battant ce record ce samedi, Yann Sommer enverrait un signal fort à ses détracteurs, notamment du côté allemand, et montrerait qu'il est loin d'être «fini» malgré ses 34 ans.