René Weiler n'a pas trouvé injuste la défaite servetienne face au Slavia Prague jeudi, lors de la première journée de l'Europa League.
«Le premier mot qui me vient en tête, c'est: expérience. Et tout juste après: apprentissage», résume René Weiler en évoquant cette défaite logique. Servette s'est montré beaucoup trop timide pour espérer inquiéter les Tchèques, surtout en première période.
Une deuxième mi-temps meilleure que la première
«Nous avons perdu beaucoup de duels et avons été trop faibles sur les deuxièmes ballons, surtout avant la pause. Et quand tu perds les duels, tu cours derrière le ballon et tu perds de l'énergie», a relevé l'entraîneur du SFC, qui a essayé d'encourager ses joueurs à la pause.
«Cela a été mieux ensuite, on a montré une bonne réaction en deuxième mi-temps, on était mieux dans le jeu, on s'est créé quelques occasions, mais après avoir encaissé le deuxième but, le match était quasiment décidé», a analysé René Weiler, en relevant que l'écart était réel entre son équipe et le Slavia.
«Nous sommes tombés face à une équipe très forte, mais je n'ai pas du tout été surpris. Il faut respecter le niveau du Slavia. Ils n'ont pas perdu un seul match cette saison et ils sont habitués des compétitions européennes. Tout le monde regarde les meilleurs clubs dans les meilleures ligues et ne parle que d'eux, mais le Slavia est une très bonne équipe européenne, il n'y a aucun doute là-dessus.»
«En football, on a le droit d'apprendre vite»
«Si la marche était trop haute? Je ne le dirais pas comme ça. C'était un match face à un adversaire plus fort. Mais en football, on a le droit d'apprendre vite», a enchaîné René Weiler, qui sait que le prochain match, un déplacement à Rome, risque d'être encore plus compliqué.
En attendant, il va falloir bien récupérer car une nouvelle semaine à trois matches attend les Genevois: dimanche à Lucerne et mercredi à domicile face à Winterthour. Avant le grand derby lémanique samedi face à Lausanne...