Servette a publié une pleine page dans la «Tribune de Genève» avec une pique destinée au LS. A deux jours du match, le derby lémanique est-il déjà lancé?
C’est dans la continuité des petites passes d’armes que nous avons pu avoir Lausanne sur les réseaux sociaux. En février dernier, nous avions fait un visuel avec Alain Geiger en capitaine d’un bateau genevois. Le LS avait gagné et pensait nous avoir coulés. La symbolique de cette composition c’est: «On est en train de remonter à la surface et les Lausannois ne semblent pas prêts.» Le but était aussi de faire parler du derby bien sûr.
Pour l’instant, la vente de billets pour samedi n’est pas à la hauteur?
Pas forcément. Avec cette période particulière et les certificats Covid, les affluences sont un peu réduites. Mais nous avons vendu près de 6000 billets et nous espérons atteindre, voire dépasser, les 10’000 personnes samedi. Nous n’avons pas d’objectif chiffré pour autant.
Une pleine page coûte 14’000 francs dans le quotidien genevois. C’est ce que vous avez payé?
Non, étant donné que nous sommes partenaires, il n’y a pas eu de paiement. Nous procédons à des échanges de contreparties. Nous mettons des pubs dans le journal, et ce depuis toujours ou presque. Désormais, nous préférons faire moins mais mieux, en publiant des pages entières plutôt que des encadrés. Cela nous permet de faire des coups marketing, comme ce matin. Nous avions d’ailleurs annoncé une surprise la veille. Si nous avons pu pousser certains de nos supporters à acheter un journal papier, c’est aussi positif.
Vous attendez une réponse du LS?
Je ne sais pas. Il faut les contacter pour voir ce qu’ils ont prévu. Les délais sont peut-être un peu courts pour publier une pleine page dans le «24 heures» de vendredi. En tout cas, nos échanges avec Lausanne sur les réseaux sont très bon enfant. Il n’y a pas d’animosité et c’est dans l’esprit du derby.
À titre personnel, vous parlez vraiment du «Lac de Genève» au quotidien?
(Rires) Joker.
Sur les réseaux, la photo comportait la mention «1/2». On peut donc s’attendre à un deuxième volet de ce chambrage lémanique?
Affaire à suivre. Nous avons essayé de construire une histoire autour de cette rivalité. La suite, s’il y en a une, aura lieu sur les réseaux sociaux du club.