La nouvelle était presque passée inaperçue jeudi. Dominik Schmid a été appelé pour la première fois de sa carrière en équipe de Suisse. Murat Yakin a inscrit le nom du joueur de GC sur sa première liste en 2023, alors que la Nati se lance dans sa campagne de qualification pour l'Euro 2024.
Passé par le LS en 2018, le gaucher s'est imposé à Grasshopper. Il portait le brassard de capitaine samedi soir lors de la victoire des Zurichois à Tourbillon (1-2). Pour Blick, Dominik Schmid est revenu sur cette première convocation avec la Suisse.
Dominik, comment avez-vous vécu cette folle semaine?
C'était très spécial, c'est sûr. Je ne m'y attendais pas du tout. Je suis fier, pour ma famille aussi. Tous mes proches étaient très heureux. En plus, on a terminé cette semaine parfaite sur une victoire à Sion avec GC.
Vous étiez surpris de recevoir cet appel de la part de Murat Yakin?
Complètement. Je n'avais même pas son numéro (rires). J'ai reçu un appel inconnu. J'étais vraiment choqué. Je n'y croyais pas, je tremblais comme une feuille. Ensuite, j'étais juste fou de joie.
Est-ce qu'il vous a expliqué pourquoi il avait décidé de vous choisir?
Oui, il m'a dit qu'il m'observait depuis longtemps, depuis que je suis à GC. J'ai bien progressé, fait preuve de constance. J'ai fait des bons matches aussi et il a voulu me donner ma chance.
Est-ce que vous connaissez déjà des joueurs de la Nati?
J'ai joué avec plusieurs d'entre eux en clubs, comme en équipe de jeunes avec la Suisse. Mais, je ne connais pas la plupart de l'équipe. J'ai été le coéquipier d'Akanji et Steffen à Bâle par exemple. Renato m'a envoyé un message.
Qu'est-ce qu'il vous a dit?
Il m'a félicité. Il était heureux pour moi et se réjouit de me retrouver en équipe de Suisse. Eray Cömert, qui est aussi un de mes très bons amis, m'a également écrit.
Vous devrez sûrement passer par un petit bizutage, par exemple en chantant une chanson devant toute l'équipe.
Probablement, mais je n'ai pas encore choisi de chanson. Il faudra que j'en trouve une d'ici lundi.
Quand vous rejoindrez l'équipe, ce sera un moment fort.
Je n'y crois toujours pas, mais j'ai hâte d'y être. C'est un rêve d'enfant. Je serai quand même un peu nerveux. Mais dès que je serai dans le groupe, que le premier entraînement aura commencé, cette tension partira.