L'entraîneur du Bayern ironise
«Barcelone n'a pas d'argent et achète quand même tous les joueurs»

L'attaquant Robert Lewandowski est arrivé à Barcelone. Alors que le Polonais s'habitue à son nouvel environnement, à Munich, on ne s'est pas encore remis de la séparation avec celui qui a enquillé les buts pour les Bavarois ces dernières années.
Publié: 20.07.2022 à 16:55 heures
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Julian Nagelsmann, l'entraîneur du Bayern Munich, ne peut s'empêcher de lancer une pique au FC Barcelone, qui vient de lui piquer l'avant-centre star Robert Lewandowski.
Photo: IMAGO/ZUMA Wire
Nicola Abt

D'où le FC Barcelone tire-t-il tout son argent? Cette question préoccupe une grande partie du monde du football ces jours. Bien que les Catalans aient accumulé une montagne de dettes de 1,35 milliard d'euros, ils continuent à faire allègrement du shopping: Raphinha a été recruté pour 58 millions en provenance de Leeds United et le transfert de 50 millions de Robert Lewandowski a été confirmé il y a quelques jours.

Le goleador laisse également derrière lui beaucoup de frustration du côté de Munich. Lorsque l'entraîneur Julian Nagelsmann a été interrogé sur le transfert du Polonais lors d'une conférence de presse, il a déclaré de manière éloquente: «Barcelone est le seul club au monde qui n'a pas d'argent, mais qui achète quand même tous les joueurs qu'il veut. Je ne sais pas comment ils font. C'est un peu bizarre, un peu fou.»

Le Barça réduit sa masse salariale

Mais les Catalans ne sont pas les seuls à frapper fort sur le marché des transferts et le champion d'Allemagne n'est d'ailleurs pas en reste. Les Munichois se sont notamment assuré les services de la star sénégalaise de Liverpool Sadio Mané (40 millions d'euros) et du défenseur néerlandais Matthijs de Ligt (70 millions d'euros) en provenance de la Juventus Turin. Tous deux n'ont pas signé pour une bouchée de pain en Allemagne.

Et du côté de Barcelone? Ils réduisent leur masse salariale, trouvent de nouvelles sources de revenus (accord millionnaire avec Spotify) et se préparent ainsi au prochain coup de massue sur le marché des transferts...

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