Le FC Sion est sur le point d’engager un latéral gauche. Le club valaisan avait une option d’achat pour Marquinhos Cipriano, sur lequel l’entraîneur Paolo Tramezzani comptait absolument, «mais le montant demandé par le Shakhtar Donetsk était trop élevé», regrette Christian Constantin.
Clause de sortie uniquement pour l’étranger
Le président sédunois doit aussi gérer un autre dossier compliqué durant ce mercato, au même poste. Loris Benito a des envies d’ailleurs. «Il m’a dit qu’il voulait partir, confirme Constantin à Blick. Il a une clause de départ pour l’étranger. Si quelqu’un paie la somme demandée, il peut s’en aller sans problème. Pour la Suisse, c’est différent.»
C’est justement une offre venue de la Super League qui s’est présentée pour l’ancien joueur de l’équipe nationale. Et plus précisément en provenance de Berne: «YB a fait une offre pour Loris, mais je l’ai refusée parce qu’elle était trop basse.» C’était il y a quelques semaines, précise l’architecte valaisan. Pour lui, le sujet n’est donc plus d’actualité. «Remplacer des joueurs comme Benito coûte cher. Donc il restera.»
Benito rêve encore de la Coupe du monde
L’Argovien n’a visiblement pas les mêmes projets d’avenir. L’ancien joueur de Young Boys (de 2015 à 2019) n’a toujours pas fait une croix sur la Coupe du monde. Mais il sent bien qu’en tant que joueur de Sion, cela restera une utopie. Il en irait autrement à YB.
Qu’en dit le directeur sportif du club de la capitale, le Neuchâtelois Steve von Bergen? «On entend toujours des noms. Mais pour l’instant, il ne se passe rien avec Loris Benito», tempère le nouveau dirigeant.