L'attitude de Kylian Mbappé agace les observateurs du football français, qui n'hésitent pas à le dire et à l'écrire de plus en plus ouvertement. Son absence de repli défensif et d'efforts collectifs ne passent pas inaperçus. Le «dictateur de Bondy», l'un de ses surnoms, s'exprime moins dans les médias et en conférence de presse, mais son état d'esprit ne fait de très loin pas l'unanimité.
Après avoir publiquement annoncé ses envies de départ, puis fait volte-face, le joueur du PSG ne semble pas heureux en cette fin d'année et cela ne passe évidemment pas inaperçu.
De nombreux journalistes et suiveurs du Paris Saint-Germain et du football français fustigent ainsi son comportement et le jugent même néfaste pour sa carrière et son obsession, individuelle bien sûr, de gagner le Ballon d'Or.
Dimanche, c'est même son entraîneur qui en a remis une couche. Alors que le PSG n'a pas pu battre Lille, Luis Enrique s'est présenté très contrarié devant les caméras de Prime Video. Les journalistes lui ont parlé du positionnement de Kylian Mbappé, aligné à la pointe de l'attaque plutôt que sur le côté gauche, où il a expliqué à plusieurs reprises se sentir mieux, le technicien espagnol a rejeté la responsabilité sur son joueur.
«Kylian joue où il le décide, il a une liberté totale pour jouer. À l’intérieur, à l’extérieur, nous on est là pour s’équilibrer autour. La différence c’est ce qui va suivre autour de lui, à l’intérieur ou à l’extérieur. Cela dépend du match», a expliqué le technicien, provoquant la stupeur autour de lui.
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L'entraîneur du PSG assume donc publiquement ne pas être le vrai patron de l'équipe, ce qui est tout de même étonnant et témoigne d'un malaise.
Kylian Mbappé, auteur d'un match médiocre face à Lille et buteur sur penalty, n'a d'ailleurs même pas daigné célébrer son but. Remis à l'ordre par son entraîneur après son accès de colère à Dortmund, où les deux hommes étaient en désaccord sur la tactique à adopter en fin de match, l'attaquant était sans doute vexé, mais Luis Enrique n'a pas souhaité le confirmer. «C’est à lui qu’il faut poser ces questions», a déclaré l'Espagnol, visiblement contrarié.