Les récents débordements de supporters en Suisse ont relancé le débat sur l’introduction du billet nominatif dans les stades. Un groupe de travail se planche sur la question. Cette task force est composée de représentants des cantons, des corps de police, des clubs, de la ligue (dont le directeur Claudius Schäfer), de l’association «Fancoaching Suisse» et d’organisations de supporters.
Cette structure a été mise en place l’été dernier dans le cadre des mesures contre le Covid. Depuis, la pandémie n’a pas disparu et le certificat Covid a été accepté dans les stades en Suisse. La mission de cette task force s’est déplacée vers l’élaboration de bases permettant aux matches de football de se dérouler sans violence. Il y a également des échanges avec les pays où les billets nominatifs existent déjà, comme l’Italie, la Pologne, la Turquie ou les Pays-Bas (uniquement pour les matches à haut risque) et, à quelques exceptions près, l’Angleterre.
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Jusqu’à présent, le groupe de travail réfute l’idée que le billet nominatif puisse résoudre les problèmes. Une position qui a été contrecarrée le 19 novembre, lorsque la conférence des directeurs cantonaux de justice et police (CCDJP) a émis la recommandation urgente d’introduire une telle mesure. La CCDJP pourrait charger les cantons d’introduire cela dès vendredi.
Ce week-end, les mouvements ultras ont manifesté leur opposition aux billets nominatifs avec une action coordonnée. Des banderoles ont été déroulées dans les stades du pays par les supporters des deux équipes. La fin de la première mi-temps a notamment été boycottée à Bâle par les fans qui ont fait grève.