Bien que le coup d'envoi du match ne soit donné que tard dans la soirée, les joueurs de la Nati n'ont pas le droit de faire la grasse matinée. Certes, ils peuvent dormir un peu plus longtemps que d'habitude, mais ils doivent tous se présenter à la table du petit-déjeuner à 9h30 au plus tard.
Il s'agit du premier des quatre repas de la journée. Le birchermüesli fait maison par le cuisinier Emil Bolli est très apprécié. Outre différentes sortes de pain, il y a aussi des omelettes, des fruits, des crêpes au miel ou du porridge. Le café est également autorisé – le lait est même disponible sans lactose ou à base d'amandes ou de soja.
Peu après midi, il y a une analyse vidéo d'une vingtaine de minutes, au cours de laquelle les derniers détails tactiques sont discutés. S'ensuit une petite promenade avant le déjeuner. Au menu: poitrine de poulet rôtie accompagnée de riz ou de pâtes – complètes ou sans gluten – et de légumes. En dessert, il y a quelque chose de léger comme du pain aux bananes ou un morceau de gâteau aux carottes.
L'après-midi est une période de détente. Les joueurs se reposent dans leurs chambres, celui qui le veut peut suivre le match Albanie-Croatie à la télévision. Le mot d'ordre est de ne pas gaspiller d'énergie. En cas de petite faim, il y a du yaourt au soja, différents fruits ou des petits snacks. Il est important de boire suffisamment – de l'eau ou des boissons isotoniques.
Encore une fois, des glucides - sous diverses formes
A 18h, la préparation immédiate du match commence. Les joueurs mangent encore une fois et ingèrent des glucides en grande quantité. «La palette s'est nettement élargie ces dernières années», explique le cuisinier Emil Bolli. Alors qu'auparavant, les joueurs se contentaient d'une simple assiette de pâtes, ils ont aujourd'hui le choix entre du riz, du quinoa, des pâtes sans gluten et des pâtes complètes. Le tout est accompagné de volaille et d'une sauce bolognaise. «Mais tout est très léger», précise Emil Bolli.
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Peu avant 19h, une réunion très courte a lieu avant de prendre le bus pour le stade. Là, une brève visite de la pelouse suit, puis le changement de tenue et les premiers exercices d'étirement. Des bananes et des boissons de récupération spéciales servent de collations. Environ 45 minutes avant le match, l'équipe se rend sur le terrain pour s'échauffer collectivement. L'entraîneur de la Nati Murat Yakin donne des interviews, aux trois chaînes de la SSR, au détenteur des droits écossais et au diffuseur hôte. Peu avant 21h suivent l'entrée dans le stade et les hymnes nationaux, avant que le coup d'envoi ne soit donné à l'heure.
Faire la fête avec de la bière sans alcool
Après le match, la journée est loin d'être terminée pour la Nati. Après les douches, le changement de tenue et les relations avec les médias, c'est le transfert à l'aéroport. Peu après 1h, l'avion de la Nati décollera pour Stuttgart. Important là aussi: le repas. «Les joueurs doivent manger, c'est impératif en raison de la régénération», explique Emil Bolli. Encore une fois, il y a des glucides: riz, gnocchi, pâtes, mais cela peut aussi être une pizza ou un kebab avec du bœuf.
Vers 2h, c'est l'atterrissage à Stuttgart et le transfert à l'hôtel de l'équipe. «Comme les joueurs ne s'endorment de toute façon pas très vite, la digestion ne pose pas de problème», explique Emil Bolli. Et pourra-t-on faire la fête et trinquer en cas de qualification pour les huitièmes de finale? «Une bière est possible, mais de préférence sans alcool. Car c'est aussi bon pour la régénération.»