«La punition fut très sévère vendredi. Samedi au réveil, les visages étaient tristes. Mais nous devons nous relever». Capitaine d’une Ecosse humiliée, Andy Robertson sonne la révolte à la veille d’affronter la Suisse.
«Nous devons retrouver cette foi en nous. Nous avons démontré par le passé que nous étions vraiment capables de performer au plus haut niveau, poursuit le joueur de Liverpool. Il faut redevenir nous-mêmes. Je veux espérer que nos supporters verront mercredi soir l’équipe d’Ecosse qu’ils rêvent de voir !»
Andy Roberson mesure toutefois l’ampleur de la tâche qui l’attend. «La Suisse est une très belle équipe. Elle est, à mes yeux, l’exemple à suivre, lance-t-il. Son réservoir est comparable au nôtre et elle parvient toujours à tenir un rôle intéressant dans les grands tournois.»
Son sélectionneur abonde dans le même sens. «La Suisse est un adversaire redoutable. Le match s’annonce très compliqué pour nous», avoue Steve Clarke. Un Steve Clarke qui sait parfaitement que Murat Yakin peut lui réserver des surprises dans ses choix. «Je m’attends un peu à tout, glisse-t-il. Je n’aurai la réponse qu'une fois le coup d’envoi donné.»
Le boss des Ecossais espère, bien sûr, ne pas revivre le match de Munich contre l’Allemagne. «Notre début de rencontre fut catastrophique. Après seulement 20 minutes de jeu, on a compris que la soirée allait être très longue», dit-il. Il espère enfin que Granit Xhaka ne fera pas aussi mal à son équipe que Toni Kroos vendredi. «Les deux joueurs sont les régulateurs de leur équipe. Nous avons trop laissé jouer Kroos, avoue-t-il. Il ne faut pas commettre la même erreur avec Xhaka. » Le capitaine de l’équipe de Suisse est prévenu. Rendez-vous au premier contact !