Patrick Fischer est l'un de ceux qui savent comment vaincre l'Allemagne. L'entraîneur de l'équipe nationale de hockey sur glace a réussi à surmonter le traumatisme contre le grand voisin en mai dernier, lorsque la Suisse, en route pour l'argent au Championnat du monde, a battu son rival juré 3-1 en quart de finale à Prague. «Nous en gardons bien sûr de très bons souvenirs, explique Patrick Fischer à Blick. Mais avant cela aussi, nous nous étions livrés à de nombreux duels intenses et âprement disputés.» Ce dimanche, le Zougois croise les doigts pour l'équipe nationale de football: «Je suis convaincu qu'elle peut obtenir un résultat positif avec une performance d'équipe soudée, beaucoup de volonté de gagner et le sang-froid nécessaire.»
Les stars du ski sont optimistes
Marco Odermatt connaît la Nati de plus près. La superstar du ski a rendu visite à l'équipe de Murat Yakin lors de la préparation à Saint-Gall – et s'est même entraîné avec Shaqiri et compagnie. Ce dimanche, à Francfort, le triple vainqueur du classement général de la Coupe du monde sera également présent de très près et suivra le match dans une loge, sur invitation de l'ASF.
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Le champion olympique et champion du monde se réjouit énormément, notamment en raison des nombreux fans suisses. «Ceux-ci ont été fantastiques lors des deux premiers matches.» Marco Odermatt estime que les hommes de Yakin ont des chances: «Bien sûr, l'Allemagne est favorite. Mais la Nati a montré contre la Hongrie et contre les Écossais qu'elle était bien préparée. Mon pronostic: nous ne perdrons pas.»
Sa coéquipière de l'équipe nationale de ski Wendy Holdener est elle aussi dans l'expectative. «Je ne suis pas nerveuse en regardant, mais très patriotique. Je parie sur une victoire 2:1 de la Suisse», déclare la multiple médaillée olympique et mondiale. Lorsqu'elle a le temps, la Schwytzoise suit également d'autres matches de l'Euro. Le joueur préféré de Holdener au sein de la Nati est Yann Sommer. Et jusqu'où la Suisse peut-elle aller dans ce tournoi? «Je la crois capable de se qualifier pour les quarts de finale.»
Même Nico Hülkenberg
En Formule 1 aussi, le match suscite l'intérêt. L'Allemand Nico Hülkenberg de l'équipe Haas a un lien particulier avec la Suisse. Avant de s'installer à Monaco, il a longtemps vécu à Ermatingen (TG). Et lors de la saison 2013, il a couru une saison pour Sauber. En 2025, il fera son retour dans l'écurie de Hinwil. Il déclare à Blick: «L'air se raréfie pour les Suisses. Mais ils sont habitués à cela dans les montagnes.» Son pronostic: «L'Allemagne gagne 2:1, mais c'est bien que les deux avancent en huitièmes.»
Son compatriote Sebastian Vettel vit depuis des années avec sa famille dans le canton de Thurgovie, ses trois enfants ont grandi en Suisse. Le quadruple champion de Formule 1 (2010 à 2013), qui a pris sa retraite en 2022, attend lui aussi le match avec impatience: «Mes enfants sont pour la Suisse, nous, les parents, pour l'Allemagne.» Sebastian Vettel est un grand fan de l'Eintracht Francfort, en 2008 il était avec Blick au match de l'Euro de la Nati à Bâle (2-0)… avec un maillot suisse. Le souhait du 53 fois vainqueur du GP pour le match d'aujourd'hui: «Un match nul et que les deux équipes restent encore longtemps dans le tournoi.»