Dons encore possibles
Des juniors du Meyrin FC partent en mission humanitaire en Côte d'Ivoire

Les juniors B inter du Meyrin FC se rendront en février en Côte d'Ivoire pour y réaliser une mission humanitaire et sportive. «Nous voulons nous servir du football comme d'une école de vie», nous explique Haïdara Gadiaga, leur entraîneur.
Publié: 14.01.2024 à 15:00 heures
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Dernière mise à jour: 14.01.2024 à 17:55 heures
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Les juniors B inter du Meyrin FC se rendront en Côte d'Ivoire pour une mission humanitaire et sportive.
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Bastien FellerJournaliste Blick

En ce début d'année, un camp d'entraînement bien spécial attend les juniors B inter du Meyrin FC. En effet, Haïdara Gadiaga et ses joueurs s'envoleront, les valises remplies au maximum, en Côte d'Ivoire pour un séjour de sept jours.

Avec un objectif bien précis: «donner et vivre une expérience humaine». «Ces deux dernières années, lorsque je rentrais au pays, j'essayais de récupérer et de prendre avec moi un maximum de ballons, maillots et de matériels d'entraînement à distribuer là-bas, nous explique l'entraîneur meyrinois. Mes jeunes étaient intéressés et me demandaient souvent quand est-ce qu'on pourrait y aller. Et cette année, au lieu de faire une préparation en Italie ou en France, nous allons réaliser une action qui aura un vrai impact.»

Journée de soutien le 4 février à Meyrin

Et les jeunes footballeurs âgés de quinze et seize ans ont dû œuvrer pour que ce voyage puisse avoir lieu. Là aussi avec un but caché. «Nous sommes deux sur ce projet, avec mon assistant, et lorsque nous en avons parlé aux jeunes, nous leur avons bien dit qu'il faudrait une grosse participation de leur part. Le but n'est pas que les parents payent le prix du voyage, mais que les joueurs mettent en place certaines choses pour son organisation et qu'ils le comprennent. Ils ont ainsi dû l'expliquer à leur entourage en espérant trouver dix parrains qui pourraient leur donner 200 francs chacun pour qu'on ait assez d'argent.»

Afin de compléter le budget et pour aider certains adolescents qui ne sont pas parvenus à réunir les fonds, des ventes de pâtisseries et d'autres petits événements vont être organisés jusqu'au départ. De son côté, le Meyrin FC soutient aussi l'opération. «Le club nous aide avec ses moyens: au niveau de l'image et de la communication, explique Haïdara Gadiaga. Mais financièrement, ce n'est pas certain, car la situation n'est pas optimale. De toute façon, nous ne voulons pas être une charge pour Meyrin ou les parents. Néanmoins, nous avons tout de même reçu des dons individuels.»

«Il nous manque encore des paires de chaussures»

Le départ, fixé au 18 février, approche donc et les derniers préparatifs se mettent en place. Tout comme les ultimes recherches de matériels à emporter. «Les enfants ont le droit à deux fois 23 kilos de bagages et nous voulons emporter le maximum, poursuit-il. Surtout des chaussures, car là-bas, puisque tout le monde n'est pas équipé et pour que tous les jeunes soient au même niveau, les championnats se jouent à pied nu jusqu'à 12-13 ans. Et il nous manque encore des paires. Les gens peuvent me contacter pour cela ou passer les déposer au stade.»

Sur place, les footballeurs en herbe auront l'opportunité de côtoyer des professionnels et de vivre des moments inoubliables. «Nous aurons la chance de pouvoir être logés dans l'hôtel d'une des plus grandes académies de Côte d'Ivoire, à Abidjan: l'ASEC Mimosa qui a formé les plus grands footballeurs ivoiriens. Nous allons donc nous entraîner là-bas et nous pourrons aller voir l'équipe première préparer son match de Ligue des champions. Cela va être un bon moment et nous voulons surtout montrer la valeur humaine et nous servir du football comme d'une école de vie.»

Mais les juniors B inter du Meyrin FC réaliseront également de belles actions hors des terrains. «Nous n'y allons pas que pour le foot, mais aussi pour réaliser des actions culturelles et sociales, se réjouit l'entraîneur. Un jour, nous irons dans un orphelinat et une école pour y distribuer du matériel scolaire, un autre ce seront mes joueurs qui donneront des séances d'entraînements aux locaux et en dernier lieu, nous passerons dans des zones pauvres pour y distribuer du matériel.»


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