Newcastle et Fabian Schär évoluent tous deux à un niveau très élevé ces derniers mois. La preuve? La victoire très spectaculaire (4-1) face au PSG voilà quelques jours à peine, lors de laquelle le défenseur central a marqué un but extrêmement spectaculaire, d'une frappe splendide dans la lucarne. «Je n'avais encore jamais vécu une telle ambiance», dit-il. Déjà avant le match, l'atmosphère en ville était exceptionnelle.
Le Saint-Gallois en est déjà à sa sixième saison au sein du club anglais. «Newcasle est ma deuxième maison. L'équipe, l'entraîneur, le club: je me sens très bien, tout me convient», dit-il. Mis à part la météo, il n'a rien de négatif à dire sur son environnement. «Je prends un plaisir fou et j'espère que cela continuera encore longtemps.» Son contrat dure jusqu'en juin 2024, mais il possède une option pour une saison supplémentaire.
La raison principale du succès: l'entraîneur Eddie Howe. Fabian Schär l'avait déjà décrit à Blick comme étant le meilleur transfert possible. «Tout ce qu'il fait a une raison. Tu peux tirer quelque chose de différent de lui chaque jour.» L'Anglais est excellent dans les relations humaines. «Il a une très bonne sensibilité et sait exactement ce dont chaque joueur a besoin.»
Remplaçant éternel en équipe de Suisse
Mais en équipe de Suisse, tout ne va pas aussi bien qu'en club pour Fabian Schär. Il ne fait plus partie du Conseil des joueurs et n'est pour Murat Yakin que le numéro 3 dans la hiérarchie des centraux derrière Manuel Akanji et Nico Elvedi. Et lorsqu'il débute une partie, la Nati fait pâle figure, comme face au Portugal à la Coupe du monde (1-6), lorsqu'il avait dû sortir, malade, à la pause. Ou lors du 2-2 au Kosovo, un soir où rien n'était allé pour lui.
«Mais aucun de nous n'a fait son meilleur match au Kosovo», se défend-il. Le fait qu'il joue de manière moins libérée et en confiance avec l'équipe de Suisse qu'à Newcastle se voit cependant parfaitement. Et le rôle de remplaçant n'est pas facile à vivre. «Lorsque je vois le niveau auquel j'évolue semaine après semaine, c'est vrai que parfois pour moi c'était difficilement compréhensible», admet-il.
Il devrait cependant débuter dimanche face à la Biélorussie en raison de l'absence de Nico Elvedi. Il a d'ailleurs un bon sentiment avant ce match. «Nous nous sommes très bien entraînés. Et quand on s'entraîne bien, on joue bien.» Une allusion à toutes les polémiques nées lors du rassemblement de septembre, un événement que l'homme aux 77 sélections ne minimise pas. «On doit se remettre en question», estime-t-il.