Le deuil se poursuit après le décès de Franz Beckenbauer, la figure du football allemand. Son héritage est grand. Sur le terrain, mais aussi en dehors. En particulier dans le domaine du marketing entourant sa personne. Le Bavarois était d'ailleurs considéré comme un précurseur.
Dès 1976, après avoir quitté le Bayern Munich pour le Cosmos New York, le défenseur a signé un contrat de trois ans avec un salaire mirobolant de 6,7 millions de dollars. Il faisait ainsi partie des personnes les mieux rémunérées de l'époque.
Les deals font fructifier sa fortune
La majeure partie de la fortune qu'il a laissée, estimée à 160 millions d'euros, a toutefois été accumulée après sa carrière active. En tant qu'entraîneur de l'équipe d'Allemagne (1984 à 1990), il s'est fait verser un salaire annuel d'un million d'euros. Plus tard, il s'est également enrichi en occupant les postes de vice-président de la fédération allemande, de membre du comité de l'UEFA et de la FIFA.
À cela s'ajoutent de nombreux accords avec des entreprises de médias, des sponsors et des groupes mondiaux. Il a fait de la publicité pour Adidas et Erdinger Weissbier pendant plus de 30 ans. Beckenbauer a aussi posé pour Mercedes, Mitsubishi et la Deutsche Post, entre autres.
Parmi les 500 Allemands les plus riches
Grâce à tous ces partenariats, l'empereur a empoché des sommes colossales. Dernièrement, il a même fait partie des 500 Allemands les plus riches. Depuis plusieurs années, sa fortune est gérée par l'entreprise de son fils Thomas.
De plus, Beckenbauer possède une propriété de luxe à Salzbourg, un bien immobilier à Kitzbühel avec un accès direct au domaine skiable ainsi que plusieurs maisons, appartements et un grand parc automobile. Beckenbauer s'est marié trois fois et laisse derrière lui cinq enfants.