Le Zurichois a suivi la rencontre Brésil - Serbie (2-0) dans sa chambre. «Avec un œil particulier sur Richarlison qui sera, en principe, mon adversaire direct, précise-t-il. On a vu combien il est rapide et, bien sûr, très fort à la conclusion.»
Nico Elvedi ne savait pas encore samedi s'il serait titulaire contre le Brésil ou «préservé» en raison du carton jaune reçu contre le Cameroun dans l'optique du match contre la Serbie. «Le coach ne m'a pas encore parlé, dit-il. Mais si je joue, je ferai mon match, sans penser à un éventuel second carton jaune.» On précisera que la même problématique se pose pour Manuel Akanji.
Jouer compact!
Présent il y a quatre ans en Russie mais en tant que quatrième défenseur central derrière Manuel Akanji, Fabian Schär et Johan Djourou, Nico Elvedi aura attendu sa 42e sélection pour jouer son premier match en Coupe du monde. Il est resté le no 2 dans la hiérarchie derrière Manuel Akanji, mais se retrouve devant un Fabian Schär qui a pourtant réussi un début de saison remarquable avec Newcastle. «Je n'avais pas trop de crainte en ce qui concerne mon statut», avoue ce fervent admirateur de Sergio Ramos.
Lundi, Nico Elvedi sait que l'équipe de Suisse devra jouer d'une manière très compacte. «Il faudra le rester tout le match», glisse-t-il. A la question de savoir si le Brésil est prenable, le défenseur de Mönchengladbach répond que «toutes les équipes le sont dans cette Coupe du monde». Le Zurichois souligne toutefois que c'est la France qui lui a laissé lors de ces premières rencontres la meilleure impression.
(ATS)