La dernière fois que la Suisse a encaissé six goals ou plus, Murat Yakin n’était pas né. Il faut remonter à 1963 et une défaite contre l’Angleterre de Bobby Charlton (8-1).
La déroute historique de Doha contre le Portugal (6-1) mardi soir peut-elle remettre en question Murat Yakin? «Pas du tout», a balayé Pierluigi Tami au Stade Lusail, sans pouvoir retenir un petit rire.
Le directeur des équipes nationales a développé: «Pour Murat, c’était aussi difficile de faire face à ce Portugal-là. On va encore analyser plus en détail, bien sûr. Mais à chaud, j’ai vu qu’il y avait trop d’écart entre les deux équipes.»
Yakin veut «se projeter vers l’avenir»
L’heure n’était pas au doute non plus chez Murat Yakin lui-même. «Nous n’avons perdu qu’un match: pourquoi devrait-on tout remettre en question?, a interpellé le sélectionneur en conférence de presse d’après-match. Nous n’avons pas su ce soir répondre à l’attente de nos supporters. Mais nous pouvons regarder notre parcours dans cette Coupe du monde avec une certaine fierté. Il faut maintenant se projeter vers l’avenir.»
Un futur qui doit s’écrire sur le banc de la Nati, au moins aux yeux de Murat Yakin et de la fédération.