L'équipe de coach Gilbert Gress et de son assistant Andy Egli remporte le titre à Arosa lors du championnat du monde de football sur neige non officiel appelé IceSnowFootball. En finale, ils s'imposent 3-1 contre l'Allemagne. «C'est toujours agréable d'être en finale contre l'Allemagne et de gagner», dit le défenseur Alain Nef.
Mais il a fallu que Gress fasse une séance de théorie de deux heures le vendredi matin. «Ils n'avaient pas compris. Nous avons donc dû répéter la séance.» Et pour gagner le tournoi, les Helvètes ont dû réussir un exploit. «Gagner deux fois en un jour contre l'Allemagne - c'est historique.» En effet, la Suisse avait déjà mis les Allemands à genoux lors des matches de groupe.
Leader de l'équipe, Senad Lulic a terminé meilleur buteur avec sept buts (en compagnie de l'Allemand Patrick Helmes). Lulic? Il a bien joué pour la Bosnie-Herzégovine? 57 fois? «Bien sûr, mais je suis un vrai Suisse, avec un passeport et tout. J'ai grandi et je vis ici», dit l'ex-star de la Lazio Rome, qui, de plus, représente le canton organisateur puisqu'il est grison!
La pique de Dzemaili à tous ses entraîneurs
Puis Blerim Dzemaili (six buts) déclare: «Tous mes entraîneurs ont été aveugles de ne pas reconnaître mon talent de buteur». Adrian Winter était également présent. Aujourd'hui, le Zurichois est entraîneur de l'équipe nationale du Suriname. Le temps là-bas? «Un peu différent d'ici...», confie-t-il. En effet, la rencontre face aux Pays-Bas s'est déroulée sous moins dix degrés alors qu'il en fait une trentaine dans ce petit pays d'Amérique du Sud.
Également dans le cinq de base helvétique: le gardien de but Diego Benaglio. L'équipe championne du monde est complétée par Pascal Thüler, Marco Zwyssig, Thomas Bickel, Marc Hottiger, Stéphane Chapuisat et le chroniqueur de Blick Kubilay Türkyilmaz. Ce dernier a grelotté comme un chien de berger, «mais je suis maintenant champion du monde pour la troisième fois. Cela compense». Lors de la 12e édition, la Suisse remporte le titre pour la quatrième fois.
Peter Schmeichel cherche des excuses
«Il y a de jolis noms ici, non?», dit le plus célèbre, Aron (Lazio Rome, Inter Milan, Ajax, brièvement recordman des sélections hollandaises avec 84e sélection).
Derrière la Suisse et l'Allemagne, les Pays-Bas décrochent le bronze. Une équipe All-Star hétéroclite termine bonne dernière. Son entraîneur, Peter Schmeichel, déclare: «Nous avons dû disputer deux matches d'affilée pour commencer. Cela a coûté des forces». Lorsqu'il était gardien à Manchester United, le Danois avait rarement cherché des excuses. Mais cela est probablement dû à sa victoire finale l'année dernière avec les All-Stars.