«La bonne étoile», titre ce samedi le quotidien sportif de l'Hexagone «L'Équipe». Il faut bien avouer que, sur le papier, le tirage au sort pour la phase de groupe de la Coupe du monde a plutôt sourit à l'équipe de France. Les Bleus affronteront le Danemark, principal opposant dans ce groupe D, ainsi que la Tunisie et une équipe encore à déterminer entre l'Australie, le Pérou et les Émirats arabes unis.
Une première face à la Tunisie
Le quotidien français convoque toutefois les vieux démons et relève la nécessité de «ne pas se prendre les pieds dans le tapis» lors du premier match face à l'une des équipes à déterminer, qui restent plus faibles sur le papier. Car l'entrée en lice a souvent joué des tours au Champion du monde en titre. La France elle-même en avait fait l'expérience en 2002. Toute auréolée de son titre en 1998, elle avait perdu son premier match de groupe face au Sénégal (0-1) et n'était pas parvenue à se qualifier pour les huitièmes de finale.
L'avertissement passé, l'optimisme reste de mise. Évoquant une équipe de Tunisie dont il était sélectionneur, Alain Giresse affirme que «La France ne peut pas trembler» face à elle, précisant que «si tu les prends au sérieux (les tunisiens, ndlr), c'est vraiment abordable». Il s'agira de la toute première confrontation entre la France et la Tunisie en dehors d'un match amical. En quatre rencontres jusque-là, les Bleus se sont imposés deux fois et les deux autres matches se sont soldés par un nul. Gageons que la motivation portera les Tunisiens et qu'ils formeront une équipe difficile à manoeuvrer.
Une finale France-Brésil?
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L'objectif pour l'équipe de France sera surtout de battre le Danemark de Christian Eriksen afin de s'assurer la tête du groupe. La dernière confrontation entre les deux sélections remonte à 2018. En Russie, le match s'était terminé sur un score nul et vierge. Une première place permettrait aux champions du monde de viser la première partie de tableau.
Dans un monde idéal, le quotidien sportif calculait déjà vendredi soir tous les adversaires qui se dresseront sur la route des bleus jusqu'au titre. Mexique, Angleterre, Belgique ou Portugal puis une finale face au Brésil, voilà le parcours possible pour l'équipe de France. Le genre de pronostic que l'on adore vu de Suisse. D'ici là, peut-être que notre Nati viendra jouer les troubles fêtes en éliminant d'abord la «Seleção» ainsi que les autres adversaires sur sa route... mais on ne se risque pas à vous donner leurs noms.