Young Boys - Inter mercredi
Joël Magnin: «J'ai une pensée pour Bernard Challandes»

Un immense défi se dresse devant Joël Magnin et Young Boys ce mercredi: la venue de l'Inter Milan, champion d'Italie en titre, au Wankdorf. Le Neuchâtelois, qui a eu une pensée pour un glorieux compatriote, ne veut toutefois pas s'avouer vaincu d'avance.
Publié: 22.10.2024 à 14:01 heures
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Dernière mise à jour: 22.10.2024 à 14:08 heures
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Bastien FellerJournaliste Blick
Joël Magnin vivra sa première en Ligue des champions en tant qu'entraîneur.
Photo: Claudio De Capitani/freshfocus

Fraichement nommé entraîneur intérimaire de Young Boys le 8 octobre pour la seconde fois de sa carrière, Joël Magnin a commencé son mandat par un succès au Wankdorf face à Lucerne (2-1). Une victoire qui fait du bien dans les têtes bernoises puisque les champions de Suisse en titre n'en avaient connue qu'une depuis le début de la saison, mais à l'extérieur (à Winterthour 4-1).

A peine soulagés d'avoir pu débloquer leur compteur à la maison qu'un défi de taille attend le Neuchâtelois et son équipe: la venue de l'Inter Milan, champion d'Italie en titre et trois fois vainqueur de la compétition, à Berne ce mercredi. Une rencontre en CL qui sera la première pour Magnin dans la peau d'un entraîneur, lui qui a pu vivre douze rencontres de Ligue des champions sous le maillot de Grasshopper lors des automnes 1995 et 1996. «Nous étions les premiers qualifiés suisses et c'était une expérience exceptionnelle», se remémore-t-il presque 30 ans plus tard.

Interview, à quelques heures de la rencontre, d'un Joël Magnin certes décontracté, mais qui croit ses joueurs capables de réussir un coup face aux Milanais.

Vos années passées à Lugano vous ont été utiles ce mardi, puisque vous avez su répondre avec brio aux journalistes italiens, en italien, lors de la conférence de presse d'avant-match.
(Rires) Oui, j'ai bien appris les langues. Je suis allé à Zurich (ndlr: Grasshopper, de 1992 à 1999), où j'ai pu apprendre l'allemand. Ensuite, à Lugano, où j'ai appris l'italien (ndlr: printemps 1996 et de 1999 à 2002). Ça reste et c'est bien pour la carrière professionnelle.

Vous vous qualifiez vous-même de «clubiste», qu'est-ce que cela vous procure comme émotions de mener Young Boys dans la plus grande et la plus belle des compétitions de clubs?
Je suis très fier, c'est clair. La Champions League est le sommet du football de club en Europe, donc c'est quelque chose d'extraordinaire de pouvoir être là. Je suis aussi très fier que le club m'ait choisi pour cette mission-là. Nous allons essayer d'être à la hauteur de l'événement.

Vous êtes également le premier entraîneur neuchâtelois en Ligue des champions depuis un certain Bernard Challandes en 2009 avec le FC Zurich.
Oui, je n'avais pas pensé à ça. J'ai une petite pensée pour Bernard aussi.

Comment sentez-vous votre équipe depuis samedi et cette première victoire en championnat à domicile face à Lucerne? Ce succès lui a-t-il donné un coup de boost?
Oui, tout à fait. Les victoires, ce sont de la vitamine. Nous croyons en ce que nous faisons. C'est très important aussi pour les joueurs de voir que cela peut fonctionner. Ce succès nous a bien aidés dans ce sens. Nous savons que demain, cela sera une mission, un grand défi de pouvoir faire quelque chose contre l'Inter.

Quel visage montrera votre équipe ce mercredi?
Nous voulons montrer nos qualités sur le terrain et que nous y croyons. Nous allons aussi tenter d'emmener le public avec nous. Celui-ci pourrait faire une différence. Nous espérons également naturellement que l'Inter sera dans un mauvais jour.

Vous étiez jusqu'ici cette saison en charge de l'équipe M19 du club, qui dispute la Youth League (victoire 2-1 face à Aston Villa et défaite 4-2 contre Barcelone), qu'est-ce qui change fondamentalement pour vous dans l'approche de ces rencontres européennes?
Les petits détails dans le monde professionnel sont très importants. Chez les jeunes, vous avez une préparation globale qui est quand même assez poussée. Mais dans le monde professionnel, vous essayez quand même d'analyser les joueurs, quelles sont leurs forces, les joueurs adverses, pour pouvoir donner des informations à vos joueurs, pour les aider dans certaines situations. Nous allons donc plus profondément dans les détails.

Allez-vous donc réussir à trouver le sommeil?
Ça va, je dors assez bien. Cependant, ça dépend de qui va jouer en attaque chez eux. Si c'est Marcus Thuram et Lautaro Martinez, je dormirai une heure de moins que si c'est Marko Arnautovic devant. Mais ce sont des joueurs de grande classe. Je me réjouis.

Champions League 24/25
Équipe
J.
DB.
PT.
1
Liverpool FC
Liverpool FC
4
9
12
2
Sporting CP
Sporting CP
4
7
10
3
AS Monaco
AS Monaco
4
6
10
4
Stade Brestois
Stade Brestois
4
6
10
5
Inter Milan
Inter Milan
4
6
10
6
FC Barcelone
FC Barcelone
4
10
9
7
Borussia Dortmund
Borussia Dortmund
4
7
9
8
Aston Villa
Aston Villa
4
5
9
9
Atalanta Bergame
Atalanta Bergame
4
5
8
10
Manchester City FC
Manchester City FC
4
6
7
11
Juventus Turin
Juventus Turin
4
2
7
12
Arsenal FC
Arsenal FC
4
2
7
13
Bayer Leverkusen
Bayer Leverkusen
4
1
7
14
Lille OSC
Lille OSC
4
1
7
15
Celtic Glasgow
Celtic Glasgow
4
0
7
16
Dinamo Zagreb
Dinamo Zagreb
4
-2
7
17
Bayern Munich
Bayern Munich
4
4
6
18
Real Madrid
Real Madrid
4
2
6
19
Benfica Lisbonne
Benfica Lisbonne
4
2
6
20
Milan AC
Milan AC
4
1
6
21
Feyenoord Rotterdam
Feyenoord Rotterdam
4
-3
6
22
FC Bruges
FC Bruges
4
-3
6
23
Atlético Madrid
Atlético Madrid
4
-4
6
24
PSV Eindhoven
PSV Eindhoven
4
2
5
25
Paris Saint-Germain
Paris Saint-Germain
4
-2
4
26
Sparta Prague
Sparta Prague
4
-3
4
27
Vfb Stuttgart
Vfb Stuttgart
4
-3
4
28
Shakhtar Donetsk
Shakhtar Donetsk
4
-3
4
29
FC Gérone
FC Gérone
4
-4
3
30
FC Salzbourg
FC Salzbourg
4
-7
3
31
Bologna FC
Bologna FC
4
-5
1
32
RB Leipzig
RB Leipzig
4
-5
0
33
SK Sturm Graz
SK Sturm Graz
4
-5
0
34
Young Boys
Young Boys
4
-10
0
35
Étoile Rouge Belgrade
Étoile Rouge Belgrade
4
-12
0
36
Slovan Bratislava
Slovan Bratislava
4
-13
0
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