Federico Dimarco était l'invité d'un podcast ce lundi en Italie. L'occasion pour la star de l'Inter et de la Squadra azzurra de revenir en détail sur sa carrière, en évoquant notamment son entraîneur Simone Inzaghi, sa rivalité amicale avec Theo Hernandez (AC Milan) ou son actualité en général.
Un camp militaire en janvier en guise de punition
Mais, vu de Suisse, ce sont ses propos sur le FC Sion qui risquent de faire sourire puisque le latéral gauche de l'Inter a rappelé un passage croustillant de son aventure en Valais... et il n'est pas du tout question de football. «En fait, on était derniers ou avant-derniers à la trêve et le président a voulu nous punir. Il nous a envoyé dans un camp militaire. On était avec les forces spéciales en France», raconte l'Italien.
Son interlocuteur, visiblement choqué, le fait répéter. «Pardon? Vous avez passé une semaine dans une caserne?» Federico Dimarco éclate de rire. «Mais quelle caserne? Si seulement! On a dormi dans un champ, dehors!» En réalité, les joueurs et le staff du FC Sion en tête (l'entraîneur était Gabri) ont passé 48 heures dans les Cévennes, mais cette période a visiblement marqué Federico Dimarco.
Le présentateur n'en croit pas ses oreilles, mais «Fede» enchaîne, visiblement content de son effet. «Je ne voulais pas y aller, je t'assure! C'était au mois de janvier, imagine!», rigole l'Italien. «Mais c'était le président du club qui vous a infligé ça?», interroge le journaliste, qui ne connaît visiblement pas Christian Constantin et ses méthodes.
«Est-ce que ça a été utile au moins?», demande-t-il? Federico Dimarco répond oui, tout de même, et souligne plus globalement que ce passage en Valais a été très formateur pour lui. «Une autre culture, une autre langue. J'ai grandi. J'ai même appris le français. Mais bon, j'ai tout oublié!», rigole la star de l'Inter, pas prête d'oublier son passage au FC Sion, même si, comme pour beaucoup de joueurs, les souvenirs les plus marquants ne sont pas liés au football.