Un peu trop d'arrogance?
L’Inter est bien arrivée à Berne et non à Bâle

Qualifié de «véritable ennemi» par la presse italienne, le synthétique augmente-t-il les chance de Young Boys face à une Inter qui doit déjà composer avec plusieurs absents de poids? Simone Inzaghi, qui a bien atterri à Berne et non à Bâle, pense que oui.
Publié: 22.10.2024 à 20:26 heures
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Bastien FellerJournaliste Blick
L'Inter est arrivée à Berne mardi à midi.
Photo: Toto Marti

«Je suis embêté avec les absences importantes pour les prochaines échéances. Ce soir, on rentre à Milan et mardi matin, on part pour Bâle pour jouer la Champions League et ensuite, c'est la Juve. Enfin, on part plutôt pour Berne pardon…», réagissait dimanche Simone Inzaghi au micro de DAZN après la victoire de l'Inter sur la pelouse de la Roma.

Le lapsus a de quoi faire sourire, mais il est révélateur de l'importance qu'occupe Young Boys sur la scène internationale. Surtout après les deux claques reçues par les Bernois en Champions League et entre deux rencontres de championnat face à l'AS Roma et la Juventus pour les Italiens (dimanche, 18h). Ce mardi midi, la formation milanaise est néanmoins bien arrivée à Berne, et plus précisément à l'aéroport de Belp. «Young Boys est une équipe qui mérite de l'attention», assure toutefois Simone Inzaghi en conférence de presse en fin de journée, qui ajoute prendre «match après match».

Le synthétique est-il le véritable adversaire de l'Inter?

«Young Boys est une équipe structurée, qui a eu des problèmes en début de saison et qui a un nouvel entraîneur, qui connaît l'environnement. De plus le club est habitué à l'Europe. Samedi, contre Lucerne, ils ont fait un bon match. Nous devrons être prudents.» Passées les courtoisies habituelles dans ce genre de situations, le staff et les joueurs milanais ont ensuite pu découvrir le fameux synthétique bernois.

Un terrain qui fait beaucoup parler de l'autre côté des Alpes. La «Gazzetta dello Sport» le qualifie même de «véritable ennemi de l'Inter». «Ça change, c'est clair que ce n'est pas la même chose (ndlr: de jouer sur cette surface). Nous avons décidé de changer nos habitudes en essayant de nous habituer au terrain en une heure», explique le technicien italien.

L'Inter doit s'adapter

Quels sont donc ces fameux changements? Les joueurs porteront des chaussures à crampons bas et ne se sont pas entraînés sur un terrain synthétique les jours précédents la rencontre pour éviter les éventuelles douleurs musculaires qui en découleraient. Seul un entraînement la veille de la rencontre est effectué à Berne, chose que l'Inter ne fait que très rarement. Cette surface pourrait de plus forcer le frère de Pippo Inzaghi à laisser l'un ou l'autre de ses éléments cadres au repos. Comme Alessandro Bastoni et Federico Di Marco par exemple, lesquels ne sont habituellement pas les moins touchés par les blessures.

L'Inter Milan a découvert le synthétique du Wankdorf mardi soir.
Photo: Toto Marti

Il faut dire que le technicien intériste, qui compte déjà quatre points dans la compétition, doit déjà faire avec plusieurs absents. Dimanche, face à la Roma (victoire 0-1), Hakan Calhanoglu et Francesco Acerbi, deux éléments indéboulonnables du onze de base, ont dû céder leur place durant la première demi-heure. «Nous avons eu un problème avec Asllani vendredi», ajoute encore Simone Inzaghi. «Les rotations au milieu de terrain sont limitées. Pour Zielinski, le sentiment est bon, mais je dois faire des évaluations à partir de l'entraînement d'aujourd'hui (ndlr: mardi)

La Juventus et Naples sont tombés au Wankdorf

Une situation qui augmente les chances de Young Boys? «Nous nous concentrons sur nous, sur nos forces, rétorque Joël Magnin. C'est ce que nous pouvons influencer. Ce que l'adversaire va faire, nous ne le savons pas exactement. Peut-être qu'ils vont changer, peut-être pas.»

Les médias italiens annoncent dans tous les cas une équipe milanaise largement remaniée, avec notamment Marko Arnautovic et Mehdi Taremi en attaque. De quoi décevoir les supporters de l'Inter suisses et italiens qui feront le déplacement mercredi soir (21h), mais de réjouir quelque peu le technicien bernois qui espère marcher sur les traces de Martin Rueda, d'Uli Forte et de Gerardo Seoane.

En effet, à la tête d'YB, ces derniers ont respectivement battu l'Udinese (3-1 en 2012), Naples (2-0 en 2014) et la Juventus (2-1 en 2018) au Wankdorf. Seule la Roma est venue s'imposer à Berne au 21e siècle (1-2 en 2020), alors que l'Atalanta a arraché un nul en fin de match (3-3 en 2021).


Champions League 24/25
Équipe
J.
DB.
PT.
1
Liverpool FC
Liverpool FC
4
9
12
2
Sporting CP
Sporting CP
4
7
10
3
AS Monaco
AS Monaco
4
6
10
4
Stade Brestois
Stade Brestois
4
6
10
5
Inter Milan
Inter Milan
4
6
10
6
FC Barcelone
FC Barcelone
4
10
9
7
Borussia Dortmund
Borussia Dortmund
4
7
9
8
Aston Villa
Aston Villa
4
5
9
9
Atalanta Bergame
Atalanta Bergame
4
5
8
10
Manchester City FC
Manchester City FC
4
6
7
11
Juventus Turin
Juventus Turin
4
2
7
12
Arsenal FC
Arsenal FC
4
2
7
13
Bayer Leverkusen
Bayer Leverkusen
4
1
7
14
Lille OSC
Lille OSC
4
1
7
15
Celtic Glasgow
Celtic Glasgow
4
0
7
16
Dinamo Zagreb
Dinamo Zagreb
4
-2
7
17
Bayern Munich
Bayern Munich
4
4
6
18
Real Madrid
Real Madrid
4
2
6
19
Benfica Lisbonne
Benfica Lisbonne
4
2
6
20
Milan AC
Milan AC
4
1
6
21
Feyenoord Rotterdam
Feyenoord Rotterdam
4
-3
6
22
FC Bruges
FC Bruges
4
-3
6
23
Atlético Madrid
Atlético Madrid
4
-4
6
24
PSV Eindhoven
PSV Eindhoven
4
2
5
25
Paris Saint-Germain
Paris Saint-Germain
4
-2
4
26
Sparta Prague
Sparta Prague
4
-3
4
27
Vfb Stuttgart
Vfb Stuttgart
4
-3
4
28
Shakhtar Donetsk
Shakhtar Donetsk
4
-3
4
29
FC Gérone
FC Gérone
4
-4
3
30
FC Salzbourg
FC Salzbourg
4
-7
3
31
Bologna FC
Bologna FC
4
-5
1
32
RB Leipzig
RB Leipzig
4
-5
0
33
SK Sturm Graz
SK Sturm Graz
4
-5
0
34
Young Boys
Young Boys
4
-10
0
35
Étoile Rouge Belgrade
Étoile Rouge Belgrade
4
-12
0
36
Slovan Bratislava
Slovan Bratislava
4
-13
0
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