L’Association suisse de football (ASF) s’est fendue d’une prise de position radicale lundi, au lendemain de la décision tiède de la FIFA qui avait refusé de bannir la Russie des qualifications pour la prochaine Coupe du monde.
Condamnation de «l’invasion russe»
L’ASF a annoncé dans un communiqué de presse officiel qu’elle «ne jouera pas contre les équipes nationales russes jusqu’à nouvel ordre». Elle se montre ainsi solidaire des fédérations polonaise, suédoise et tchèque qui sont censées affronter les Russes en barrages dans un mois.
Dans ce texte publié en anglais et dans trois langues nationales, l’Association suisse «condamne l’attaque russe contre l’Ukraine, qui viole de manière flagrante le droit international, mais aussi les valeurs universelles du football».
Prêt à mettre en péril son Euro féminin
Sa position est «non négociable» et «s’étend explicitement, si nécessaire, au premier match de son équipe nationale féminine contre la Russie lors de l’Euro féminin». Un match prévu le 9 juillet prochain en Angleterre. La puissante Fédération anglaise de football avait pris la même position dimanche.
L’ASF imite aussi ses collègues du hockey sur glace suisse qui avaient pris une position similaire face à la Russie, dans l’optique des prochains championnats du monde qui auront lieu en mai en Finlande.