Mardi prochain, le Letzigrund accueillera des matches de Champions League. Et plutôt deux fois qu'une. En effet, Zurich sera hôte d'un mini-tournoi pour les grands débuts de la version féminine de la Champions League. Sur les bords de la Limmat, Zurich, Milan, Hoffenheim et Valur Reykjavk seront opposés. Mardi, les demi-finales auront lieu avec la rencontre entre Zurich et Milan comme affiche phare (20h). La finale entre les deux vainqueurs se disputera trois jours plus tard, le vendredi.
Servette, champion de Suisse en titre, devra passer par le même écueil que les Zurichoises, avec un jour de décalage. Mercredi, les Genevoises seront engagées en Finlande dans un premier tour contre Glentoran Belfast. Dans un groupe moins compliqué, les Grenat pourraient ensuite rencontrer le vainqueur du duel entre les Roumaines de Cluj et les Finlandaises d'Aland.
Seul les vainqueurs de ces poules sont poursuivront l'aventure. Les têtes de série d'ores et déjà qualifiée pour la seconde et dernière étape avant la phase de groupes. Les équipes féminines ont dû attendre 30 ans pour avoir, elles aussi, droit à une compétition sur ce format.
Cette nouvelle ère de la compétition est également synonyme de rentrées financières plus importantes. L'UEFA versera 26 millions de francs, soit quatre fois plus qu'auparavant. Cela reste une somme dérisoire comparée aux montants en jeu dans la version masculine de la compétition.
Matches en direct sur YouTube
Malgré cette disparité, Tatjana Haenni, responsable du football féminin pour l'ASF, est satisfaite de cette évolution: «C'est bien qu'il y ait beaucoup plus d'argent. Ceux qui parviennent à atteindre la phase de groupe peuvent générer environ un demi-million. C'est le budget d'une année pour les clubs!»
L'UEFA a également signé un contrat de diffusion pour cette nouvelle phase de groupes. La totalité des matches sera diffusée en direct sur la plateforme internet Youtube