Ambiance «Les Bronzés»
Un Bernhard Russi émerveillé a pris part au gala du FC Sion

Chaque année, le fameux Gala du FC Sion trouve un nouveau moyen de surprendre son public. Bernhard Russi, qui y assiste pour la première fois, n'en revient pas: «C'est de la folie pure!» Et il ne parle pas que de la choucroute.
Publié: 21.03.2022 à 20:50 heures
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Dernière mise à jour: 22.03.2022 à 15:32 heures
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Lorsque la star mondiale Andrea Bocelli entonne son «Nessun dorma» sur scène, on a la chair de poule.
Photo: keystone-sda.ch
Alain Kunz

Pour le petit monde du football romand, le gala annuel du FC Sion et sa choucroute légendaire font partie des rendez-vous à ne pas manquer. Mais pour Bernhard Russi, dont c’était la première invitation, la surprise était totale.

L’ancien skieur, invité d’honneur pour son projet «snow4free» de la fondation «fit4future», qui permet à des enfants aux moyens financiers limités de passer des journées de ski gratuites, s’est émerveillé devant le faste du gala. «7000 personnes, c’est de la folie pure! Comment Christian a-t-il réalisé cet exploit?»

Bernhard Russi connaît très bien Christian Constantin. Ne serait-ce que via son amie Emma Collombin, fille de Roland, le rival de toujours de Russi sur les pistes.

«J’ai déjà dû passer dix soirées avec Christian Constantin, explique Bernhard Russi. Ce que fait Christian, ce n’est pas n’importe quoi! Il en sait tellement sur le sport. Pas seulement le football. Le ski aussi. J’ai rarement vu ça.»

«Constantin. Avec un C comme Constantin»

Le gala était placé sous le signe du ski et à l’ambiance des «Bronzés font du ski». Christian Constantin s’est mis en scène en tant que skieur novice à l’hôtel Mont Cervin à Zermatt. Son nom, demande l’employée de l’hôtel? «Christian. Et toi?», répond-il.

Et de rajouter: «Constantin. Avec un C comme Constantin.» Éclats de rire tonitruants dans la salle. La référence au film culte des années 70 et à son personnage Jean-Claude Duss sont évidentes. Christian Constantin montre qu’il aime faire le show et amuse la galerie.

Pendant le show, les invités pouvaient se régaler en piochant dans les plateaux de charcuteries remplis à ras bord. La rumeur veut que 500 cochons aient été abattus pour l’événement. C’est peut-être vrai. Ou pas. Peu importe. C’est le Valais. Une chose est sûre: le champagne (avec l’étiquette spéciale FC Sion), ainsi que le vin blanc et rouge ont coulé à flots.

Deux t-shirts aux enchères

Christian Constantin a mis aux enchères deux t-shirts originaux de footballeurs légendaires: un de Maradona, l’autre de Pelé. Rien que ça! Les deux objets ont été présentés par Thierry Lhermitte et Gérard Jugnot, pour aller dans le contexte de la soirée.

La somme récoltée s’est élevée à 40’000 francs, que Christian Constantin arrondit généreusement à 50’000. L’argent sera versé à la fondation de Bernhard Russi, ainsi qu’au transport d’enfants ukrainiens atteints du cancer vers la Suisse.

Andrea Bocelli est venu pour le fromage à raclette

D’autant plus que Bernhard Russi n’est pas la seule star à avoir débarqué au centre d’exposition de Martigny. Qui est monté sur scène au milieu de la soirée? La star mondiale Andrea Bocelli! Celui que Christian Constantin avait attiré avec une meule de fromage à raclette qu’il avait apportée à Forte di Marmi. Le barde — par ailleurs grand fan de football — a lancé son «Vincero» sur «Nessun dorma», dans la salle.

La présence d’un autre des invités ayant poussé la chansonnette lors du gala valait également le détour: Hansi Hinterseer, ancien champion du monde autrichien, a suscité l’étonnement! «T’as assuré», l’a félicité Constantin à l’adresse du Kitzbühelois. Et Bernhard Russi d’ajouter: «S’il courait à l’époque actuelle, il gagnerait toutes les courses. C’est l’un des plus grands génies du ski que j’ai rencontrés.»

«Yakin à la tête de la Nati? Absolument parfait!»

Christian Constantin n’a pas chanté cette fois, mais a provoqué des rires sans fin durant sa vidéo, où il enchaîne les plaisanteries. L’une d’entre elles concerne le président de l’Association suisse de football, Dominique Blanc. «Il m’a appelé pour me parler de Murat Yakin, explique Christian Constantin, je lui ai dit: en tant qu’entraîneur de club? Bof. Comme entraîneur de l’équipe nationale? Absolument parfait.»

Et c’est peut-être grâce à l’homme qui a failli chasser négligemment Yakin du Valais que le Bâlois est devenu avec succès le sélectionneur de l’équipe nationale.

Dominique Blanc n’était de loin pas le seul invité de marque à Martigny. Le légendaire gardien de la Nati Erich Burgener est aussi un habitué des galas, tout comme l’ancien conseiller fédéral Adolf Ogi. Côté valaisan, les invités n’étaient pas en reste, notamment avec la présence du conseiller d’Etat Christophe Darbellay.

Pendant ce temps, le vice-président Gelson Fernandes a dû jouer les coprésentateurs sur scène. Barthélémy Constantin, directeur sportif, a vendu les billets de tombola avec lui. Pas en smoking. En Gucci, de manière décontractée. Bomber doré, jogging noir, sneakers blanches. Barth, tout simplement.

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