Ils font autant partie des Jeux olympiques que les cérémonies de remise des médailles, les cérémonies d’ouverture et de clôture: la fête et le sexe. C’est dans le village des athlètes, les choses s’animent soir après soir. «Le sexe est toujours un sujet dans le village», déclare à «Bild» l’ancienne championne du monde de saut en longueur Susen Tiedtke (52 ans).
«Les athlètes ont leur apogée physique aux Jeux olympiques. Lorsque la compétition est terminée, ils veulent dépenser leur énergie, les fêtes se succèdent et il y a beaucoup d’alcool», explique Tiedtke, qui a participé aux Jeux de 1992 et 2000 (elle a manqué Atlanta 1996 en raison d’une interdiction de dopage). «Les relations sexuelles sont forcément nombreuses puisqu’il y a beaucoup de personnes qui y aspirent.»
Hope Solo a maté des «athlètes en plein air»
L’ancienne gardienne de but de la sélection américaine Hope Solo (39 ans) a observé des scènes sauvages à Londres en 2012. «J’ai vu des athlètes le faire en plein air, sur l’herbe ou entre des bâtiments. C’est assez sale là-bas.»
Et c’est ainsi qu’il est de tradition depuis longtemps que les organisateurs olympiques distribuent des milliers de préservatifs avant les Jeux. En 2018 à Pyoengchang, il y en avait 110’000. Cette année, cependant, tout sera différent. Aux Jeux pandémiques de Tokyo, les masques et la distance sont obligatoires. Il existe une interdiction de facto du sexe dans le village des athlètes.
L’atmosphère du village ne sera probablement pas trop propice: les athlètes arrivent au pied levé et doivent quitter les lieux au maximum 48 heures après la fin de leur compétition.
Les préservatifs sont distribués malgré tout
C’est toutefois curieux de constater que les préservatifs sont distribués à la pelle. Selon différents médias, 160’000 ont été commandés. Cependant, ils ne sont «pas destinés à être utilisés dans le village olympique», selon le comité d’organisation japonais cité par la «Süddeutsche Zeitung».
Une explication s’impose: les athlètes sont-ils censés faire des batailles d’eau avec? Ou faire un stock en vue de Paris 2024? Sans rire, le comité d’organisation précise que les athlètes devraient les rapporter dans leur pays d’origine après les Jeux olympiques, dans le cadre d’une campagne de lutte contre le VIH.
(gse)