Vendée Globe
Justine Mettraux: «Je me suis retrouvée au bon endroit au bon moment»

Justine Mettraux termine son premier Vendée Globe avec succès, malgré des défis en fin de course. La Genevoise, première femme de l'épreuve, se classe huitième et partage ses impressions sur cette aventure éprouvante mais enrichissante.
Publié: 25.01.2025 à 18:13 heures
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Justine Mettraux, première femme du Vendée Globe.
Photo: JEAN-CHRISTOPHE BOTT
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ATS Agence télégraphique suisse

Même si sa remontée de l’Atlantique fut éprouvante, Justine Mettraux gardera un souvenir lumineux de son premier Vendée Globe. «J’ai vraiment bien profité», explique-t-elle à l’heure du bilan.

Jusqu’aux derniers milles, la Genevoise a dû batailler. «Ma grande voile a cassé vendredi. J’ai eu peur de perdre mon huitième rang samedi», avoue Justine Mettraux, première femme de ce Vendée Globe. «Il n’y a pas de classements distincts entre les hommes et les femmes. Je n’attache donc pas une grande importance à cette place de première femme, explique-t-elle. Mais je sais que mes sponsors sont plutôt ravis...»

«J’ai pris du temps. J’ai lu. J’ai écouté de la musique»

Elle a pris la mesure de ses deux «rivales» Clarisse Crémer et Samantha Davies en partant dans un front. «Je me suis retrouvée au bon endroit au bon moment, se félicite-t-elle. Pas elles... Comme si j’étais montée dans le bon train». A la barre d’un bateau de l’ancienne génération, Justine Mettraux concède avoir souffert d’un déficit sur les vitesses de pointe. «A la longue, cela a pesé», lâche-t-elle.

Enfin durant 76 jours, elle s’est ménagé, bien sûr, des plages de repos. «J’ai pris du temps. J’ai lu. J’ai écouté de la musique. J’ai appelé mes proches», conclut-elle tout en rappelant qu’un problème d’aérien sur un côté qu’elle n’a pas pu résoudre l’a contraint à la fois de faire appel à son sens marin et de témoigner d’une vigilance encore plus extrême dans sa navigation.

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