C’est lors d’une conférence de presse spéciale en marge du Grand Prix de Spielberg que Valentino Rossi, 42 ans, a fait son annonce. A la veille du premier entraînement, il a fait part de ce qu’il a qualifié de «décision difficile»: «Durant les vacances, j’ai décidé d’arrêter à la fin de cette année».
Il ne reste donc plus que quelques courses pour profiter de la maestria du pilote italien. Champion du monde à neuf reprises, a paru affecté par son annonce: «Malheureusement, ce seront mes six derniers mois en MotoGP. C’est un moment triste. C’est difficile pour moi de savoir que je ne ferai pas de moto l’année prochaine. Je fais ce métier depuis plus ou moins 30 ans, donc ma vie va beaucoup changer. Mais c’était une période fantastique avec de nombreux moments inoubliables. Je n’ai rien de plus à dire.»
Quatre ans de disette
Les neuf Grand Prix restants seront donc une sorte de tournée d’adieu pour la superstar de la moto. En 433 départs de GP (un record), il a obtenu 235 places sur le podium, dont 115 victoires. Son dernier succès remonte, cependant, à 2017, à Assen. Son dernier podium date de 2020, à Jerez.
D'autres articles sur le sujet
Valentino Rossi participe au championnat du monde depuis 1996. Il évolue dans la catégorie reine depuis 21 ans. Rossi a longtemps été le seul pilote MotoGP à avoir participé au championnat du monde 500cc lorsque celle-ci n’avait pas encore changé de nom.
Il devient manager
Regrette-t-il quelque chose? «Je regrette n’avoir jamais réussi à gagner mon dixième titre mondial malgré plusieurs opportunités. Mais j’ai tout de même beaucoup gagné, donc je n’ai pas à me plaindre.»
Une petite consolation pour les fans de Rossi: l’Italien restera en MotoGP. Il dirige depuis des années sa propre équipe VR46 dans les petites classes du championnat du monde. Il fera désormais son entrée dans la classe reine avec son équipe de course en 2022. Jusqu’à récemment, une rumeur persistante l’annonçait prolonger l’aventure pour une année encore. Sur le ton de la boutade, il a conclu sa conférence de presse: «Oui, j’ai eu une offre de ma propre équipe», a-t-il souri. Une pirouette digne de Valentino Rossi.