Une star du rugby s'énerve
«On va pas commencer à faire les chialeuses!»

Vincent Moscato, ancien joueur du XV de France, n'est pas du tout d'accord avec le concert de plaintes survenu depuis l'élimination des Bleus de leur Coupe du monde de rugby dimanche. Il l'a fait savoir avec ses expressions fleuries.
Publié: 17.10.2023 à 10:57 heures
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Dernière mise à jour: 17.10.2023 à 11:00 heures
Blick Sport

Vincent Moscato n'est pas content! Alors que la France du rugby se plaint de l'arbitrage de son quart de finale face à l'Afrique du Sud, tenant l'officiel néo-zélandais responsable de la défaite des Bleus, l'ancien international a pris le contre-pied de toute cette agitation médiatique et populaire, quitte à fâcher la majorité de ses compatriotes.

Connu pour son franc-parler dans son émission le Super Moscato Show sur RMC, le costaud a commencé par dire toute sa frustration après cette élimination, lui qui espérait fermement que les Bleus aillent jusqu'au bout.

«On aura des regrets éternels»

«Celle-là, elle fait mal, avec le talent qu'a cette équipe... On aura des regrets éternels. Ce match restera tout le temps comme une frustration. Tu mènes, tu fais un excellent match, tu les domines devant, tu les tabasses en première mi-temps... Et puis, on a perdu le fil», estime le spécialiste, qui voit une différence de profondeur d'effectif entre Français et Sud-Africains.

«On n'a pas un banc de qualité comme eux», a-t-il regretté, estimant en outre que tous les détails et les contres ont tourné en faveur des Springboks. «Les dieux du rugby étaient pour eux», a-t-il imagé, avant de s'agacer de tout ce qu'il lisait et entendait depuis dimanche soir.

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«Après il ne faut pas se plaindre de l'arbitrage, on va pas commencer à faire les chialeuses», s'est-il énervé, avec sa verve habituelle. «il n'y a rien de pire que de parler sur l'arbitrage!»

Des propos clairs, qui font écho notamment à ceux du capitaine Antoine Dupont, lequel s'était plaint officiellement en conférence de presse des décisions de l'arbitre néo-zélandais, le tenant responsable de la défaite française»

«Chaque fois qu'on perd, on dit que c'est l'arbitre»

«L'arbitrage, c'est comme la police, c'est un mal nécessaire. Il n'a pas été bon, on le sait, point. Avec les ballons qu'on a eu... On loupe quelques trucs. Chaque fois qu'on perd, on dit que c'est l'arbitre», a tonné Vincent Moscato, lequel a, contrairement au reste du rugby français, délivré un beau message d'humilité et d'auto-critique dans son émission. 

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