«Les routes étaient complètement mouillées»
Un motard de presse s'exprime après la chute de Muriel Furrer

Le terrible accident de Muriel Furrer suscite un véritable effroi dans le monde du cyclisme. Un motard de presse présent sur le tracé explique à Blick comment il a vécu la course.
Publié: 27.09.2024 à 11:13 heures
|
Dernière mise à jour: 27.09.2024 à 15:14 heures
1/6
La nouvelle tragique de l'accident de Muriel Furrer émeut. Elle se trouve toujours dans un état très critique.
Photo: imago/Sirotti
RMS_Portrait_AUTOR_485.JPG
Mathias Germann
Le motard n'a pas vu l'accident mais était témoin des conditions météo dantesques.
Photo: Capture d'écran Eurosport

Le terrible accident de Muriel Furrer, 18 ans, lors de la course sur route aux championnats du monde juniors chamboule le monde du cyclisme. La jeune femme est décédée vendredi des suites de ses blessures. Les informations les plus récentes sont disponibles depuis ce vendredi matin: Furrer a subi un grave traumatisme crânien.

On ne sait pas non plus où la cycliste est tombée exactement. Le communiqué de presse de Swiss Cycling indique que cela s'est passé dans une forêt près de Küsnacht ZH. Blick a pu s'entretenir avec l'un des rares motards de presse qui était présent sur le tracé. Comme il était généralement derrière ou devant le groupe de tête, il n'a pas vu la chute de Furrer.

Il raconte: «Il pleuvait fort et les routes étaient complètement détrempée. Mais la descente à travers la forêt jusqu'à Küsnacht n'était pas exceptionnellement dangereuse de mon point de vue. Il n'y a pas de virages à 90 degrés, le revêtement était bon et il y avait toujours des agents de sécurité avec des gilets fluorescents lors des changements de direction. Ils indiquaient avec des sifflets et des mouvements de la main qu'il fallait réduire la vitesse. De mon point de vue, le parcours était très bien sécurisé».

Au cours des nombreuses années où il a accompagné des courses cyclistes, il a déjà vu des choses bien plus dangereuses. «Mais cela peut aller très vite. Un contact avec une autre coureuse, une erreur technique ou un problème de matériel, et vous voilà à terre.»

«J'ai été très étonné»

Le motard estime que les jeunes athlètes auraient eu des pointes de vitesse de 80 ou 90 km/h.

«J'ai entendu parler de chutes à plusieurs reprises via Radio-Tour, mais je n'en ai vu aucune. Une fois la course terminée, personne ne pensait que quelque chose de grave s'était produit. Il n'y avait aucune information dans ce sens. La course sur route des garçons s'est également déroulée normalement un peu plus tard. Lorsque j'ai appris l'accident le soir même, j'ai été très étonné et bien sûr bouleversé.»

Vous avez trouvé une erreur? Signalez-la