Le Français avant le départ
Julian Alaphilippe est en Romandie pour «essayer de gagner»

Ce dimanche, le Tour de Romandie a annoncé que le double champion du monde Julian Alaphilippe allait prendre part à l'édition 2024. À la veille du départ, le Français s'est confié sur ses attentes.
Publié: 22.04.2024 à 18:59 heures
Julian Alaphilippe retrouve la compétition avec le Tour de Romandie.
Photo: Getty Images
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Matthias DavetJournaliste Blick

Peut-être était-ce la météo enneigée de ces derniers jours. Ce dimanche, les organisateurs du Tour de Romandie ont reçu un joli cadeau de Noël avant l'heure. Le double champion du monde français Julian Alaphilippe a annoncé qu'il allait participer à l'événement qui aura lieu cette semaine sur les routes romandes.

La surprise est encore plus belle que le cycliste de la Soudal Quick-Step était blessé ces dernières semaines. Touché au tibia péroné lors des Strade Bianche début mars, le Français a dû faire l'impasse sur les classiques ardennaises. Mais dans quel état de forme se trouve-t-il à l'heure d'aborder le Tour de Romandie? «J'espère que je ne vais pas tarder à être à 100%, avoue Julian Alaphilippe la veille du prologue. J'ai besoin de me tester cette semaine, pour voir où je me situe.»

Posé dans une salle de conférence de l'hôtel de son équipe à Morges (VD), l'ancien champion du monde est détendu. Car son état d'esprit est également bon: «J'ai vraiment envie de faire des efforts, retrouver le chemin et de la victoire, mais aussi me faire plaisir sur le vélo.»

Déjà présent en 2015

Pour la première fois depuis 2015, Julian Alaphilippe fait son retour sur la boucle romande. Une édition il y a neuf ans qu'il n'avait pas achevée. «Je ne me souviens plus pourquoi, sourit le Français. Mais j'ai de bons souvenirs. Je me rappelle d'une échappée finale avec Tony Martin ou d'une troisième place au sprint. C'est Michael Albasini qui l'avait gagnée d'ailleurs.»

En Romandie, Julian Alaphilippe se retrouve donc en terrain (un peu) connu, mais pas encore conquis. Encore sans repère, quel sera l'objectif du champion du monde 2020 et 2021? «Me faire plaisir et essayer de gagner.» Une étape, ou davantage? «Si je gagne une étape, je serais déjà très, très content», promet-il. Le coureur de la Soudal Quick-Step avoue par contre que le Tour de Romandie possède «un format et un parcours que j'aime beaucoup».

Et la Suisse de manière générale? «Je n'ai pas eu beaucoup l'occasion d'y venir en dehors des courses. Mais c'est toujours un plaisir. J'espère juste qu'on aura de la chance avec la météo, car les paysages sont toujours incroyables.» Au plus grand dam d'Alaphilippe, le parcours s'annonce plutôt mouillé pour les premières étapes.

Le Giro, puis… le flou

Après les reliefs de la Romandie, Julian Alaphilippe va goûter aux montagnes du Tour d'Italie. Pour la première fois de sa carrière, il va prendre part au Giro. «Je suis vraiment impatient, expose-t-il. J'espère prendre de bons repères cette semaine dans cette optique.»

Puis, après l'Italie, le flou. Officiellement, rien n'est encore programmé même si au début de l'année, le patron de sa formation a décidé que, «à priori», le Français ne serait pas au départ du Tour de France. Mais il y a une autre grande compétition cet été pour les cyclistes dans l'Hexagone, à savoir les Jeux olympiques. Là non plus, rien n'est encore clair. «Mais bien sûr que j'aimerais y participer, concède Julian Alaphilippe. Par contre, je ne veux pas les faire si je sens que ça ne va pas.» Mais pour l'instant, tout ça est de la musique d'avenir. «Je me concentre sur cette semaine, puis le Giro. Et après, je ferai le point.» Car avant de penser aux JO, le cycliste français veut retrouver la confiance.

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