Les deux dernières éditions avaient été victimes de la pandémie de Covid-19 et cette saison encore, le virus a joué des tours à de nombreux organisateurs. Sur les treize épreuves de qualification, seules six ont ainsi pu avoir lieu. Bâle a d'ailleurs également dû tirer la prise, quelques semaines avant d'accueillir une manche de la Coupe du monde de saut prévue en janvier.
Ce calendrier aminci explique d'ailleurs pourquoi certains cadors ne seront pas de la partie à Leipzig, les meilleurs cavaliers n'ayant pas encore tous pu marquer des points au terme de la phase qualificative. Mais les absents ont toujours tort, et il s'agira d'être au sommet de sa forme pour remporter cette épreuve de prestige, dotée de 1,3 million d'euros.
Guerdat pour un record
Au vu du classement mondial, Martin Fuchs devrait avoir de meilleures cartes en main que Steve Guerdat, même s'il faut toujours compter sur le champion olympique 2012 lors d'un grand événement. Le Zurichois, brillant vainqueur du GP du CHI de Genève en décembre, alternera peut-être entre Chaplin et The Sinner lors des trois épreuves.
Le Jurassien sera quant à lui en selle de Victorio tout au long du week-end. Vainqueur en 2015, 2016 et donc 2019, il peut devenir le premier cavalier de l'histoire à remporter à quatre reprises la finale de la Coupe du monde. Egalement en lice à Leipzig, l'Allemand Marcus Ehning caresse d'ailleurs le même espoir.
Trois épreuves au menu
La finale de la Coupe du monde, qui clôt traditionnellement la saison hivernale, est considérée comme l'officieux championnat du monde en salle. Le championnat s'étale sur trois jours, avec trois épreuves au menu: une chasse jeudi, une épreuve avec barrage le vendredi, puis deux manches le dimanche.
(ATS)