Les Jeux olympiques de Tokyo continuent à avoir des répercussions des semaines après la cérémonie de clôture. De plus en plus de médaillés découvrent des taches mystérieuses sur leurs récompenses. On pensait que seules les médailles d’or posaient problème après les témoignages de la trampoliniste chinoise Zhu Xueying et la vététiste suisse Jolanda Neff.
C’est désormais la breloque du nageur genevois Jérémy Desplanches qui est endommagée: «Ma médaille de bronze présente quelques signes d’usure.»
Les informations du comité d’organisation
Le spécialiste du 200 m quatre nages relativise les éraflures et les taches: «Je ne vois pas ces signes d’usure comme un défaut ou un problème. Les taches sont là parce que beaucoup de gens ont célébré cette médaille avec moi.»
Le comité d’organisation de Tokyo tente de faire la lumière sur cette affaire. «Il ne semble pas que la dorure se détache, répond le comité. Il s’agit d’une couche protectrice qui a été appliquée à la surface de la médaille pour empêcher la formation de petites rayures, de bosses, de saletés et de taches, qui s’écaille désormais.»
Les médailles ne seront pas remplacées
Une erreur de production? Non, d’après le comité: «En raison des propriétés du matériau, cette couche protectrice n’est pas destinée à adhérer de manière permanente à la surface de la médaille. Sa disparition n’affectera pas la médaille elle-même.»
Les chances de remplacement sont minces pour Jolanda Neff et Jérémy Desplanches. Ce qui ne semble pas déranger le champion d’Europe 2018 du 200 m quatre nages: «J’aime juste le fait de pouvoir tenir une médaille olympique entre mes mains.»