Ce 29 décembre marque la date d’un triste anniversaire, celui de l’accident de ski qui a paralysé Michael Schmumacher, la légende de la Formule 1. Aujourd’hui, c’est Mick (22 ans) qui porte ce célèbre nom de famille sur les circuits de Formule 1. Avec moins d’éclat, pour l’instant, mais sous l’œil protecteur de Ferrari.
Mick est-il vraiment bon?
Sans l’aide presque infinie de l’équipe de Maranello, à laquelle son père «Schumi» a offert exactement 72 victoires et cinq titres de champion du monde entre 1996 et 2006, Mick ne serait sans doute jamais apparu en Formule 1.
Son talent est indéniable, mais il ne peut encore que rarement le montrer chez Haas-Ferrari. Malgré tout, là aussi, la Scuderia aide le fils le plus célèbre du milieu, lui offrant le rôle occasionnel de pilote de réserve. Au sein de l’usine Ferrari, un bâtiment est dédié depuis presque un an à l’équipe Haas qui roule avec un moteur V6 turbo pour la firme italienne. Difficile de faire plus pour aider Mick Schumacher, qui a vécu sa première saison dans l’élite, à progresser.
Veut-on vraiment tout savoir?
Dès que les journalistes le questionnent sur sa vie privée, le jeune Allemand évoque une devise du Dalaï-lama: «Souviens-toi que le silence est parfois la meilleure réponse». Pourtant, les fans de Formule 1 à travers le monde guettent avec insistance la moindre nouvelle sur l’état de santé de son père Michael Schumacher.
Mick est justement le seul témoin oculaire de ce terrible accident de ski survenu il y a huit ans jour pour jour. Le pilote prometteur ne peut et ne veut pas en parler. D’une certaine manière, c’est compréhensible. Mais d’un autre côté, ce silence accumule une énorme pression sur ses épaules à l’heure de construire sa propre carrière dans les traces de «Schumi».
L’espoir s’est envolé
Michael Schumacher fêtera son 53e anniversaire lundi prochain 3 janvier. Cette année, aucune nouvelle ou presque n’a filtré le concernant. L’espoir a disparu depuis longtemps, nous ne connaîtrons probablement jamais la vérité…
Heureusement, les rumeurs sur les réseaux numériques ou certains tabloïds allemands se sont estompées: «il peut à nouveau marcher», «une thérapie révolutionnaire ravive l’espoir» ou «est-il mort depuis longtemps»?
La manager Sabine Kehm s’occupe désormais aussi de Mick, comme elle s’occupait de son père par le passé: «Toute information ne ferait qu’ouvrir la porte à de nouvelles spéculations», balaie-t-elle. Et ceux qui ne respectent pas cet accord tacite sont poursuivis par les avocats du clan.
Seul le souvenir demeure…
Un documentaire Netflix, promu à grand renfort de publicité en septembre, n’a rien révélé de nouveau non plus. Il a juste offert un énième hommage et ravivé le souvenir de l’Allemand. Après le traumatisme crânien, les médecins ne savent même pas si «Schumi» a conscience de son environnement ou s’il ne peut tout simplement pas parler.
«Corinna voulait qu’il survive!»
C’est lors d’une interview accordée à «Sport Bild» cet été que Jean Todt (75 ans), le patron de la FIA désormais démissionnaire, s’est montré le plus concret. L’ami de longue date et compagnon de route de Michael Schumacher chez Ferrari avait alors déclaré: «Il aura toujours une place dans mon cœur. Je le sens aussi lors de mes visites en Suisse.»
«Mais vu l’état de Michael, je respecte la vie privée de la famille, avait précisé le dirigeant français. Grâce aux médecins et à Corinna, qui voulait qu’il survive, il a survécu – mais cela n’a pas été sans conséquence.»
Le «prisonnier» le mieux surveillé
Voilà qui en dit long. Après maintenant 2922 jours, l’espoir est malheureusement devenu un mot vide de sens. Celui qui fut le plus grand coureur de l’histoire (pour beaucoup, il l’est toujours) est désormais prisonnier de son corps.
Michael Schumacher est protégé par de nombreux aides soignants sur les bords du Léman et des agents de sécurité formés pour répondre à des attaques aériennes de drones. Tous ces employés ont tous dû signer un contrat stipulant qu’ils devaient garder un secret absolu.
Toute la famille à Abou Dhabi
Seul Mick Schumacher, l’héritier, foncera l’an prochain vers son grand objectif: «Je veux devenir un jour champion du monde». Lors de la récente finale à Abou Dhabi, qui a consacré Max Vertsappen au terme d’un dernier tour haletant, le fiston était d’ailleurs accompagné par sa maman Corinna (52 ans) et sa sœur Gina-Maria (24 ans).
