1 an. C’est l’âge où le bébé fait ses premiers pas. Où il titube encore un peu. Parfois maladroit. Pas toujours très assuré. Mais aussi — et surtout — curieux du lendemain. Vorace d’apprendre. Dénué d’a priori. Excité par toutes les perspectives qui s’ouvrent à lui. Fermement décidé à tenter des trucs cool, des choses encore jamais faites.
À bien y penser, l’analogie avec un petit être humain représente assez fidèlement la folle aventure que nous — les 24 éclaireuses et éclaireurs de la marque Blick en terres romandes — vivons depuis désormais très exactement 365 jours.
Nous avançons encore à tâtons, encouragés par vos remarques, vos critiques, mais nous ne nous sommes jamais reposés sur nos premières avancées. Même si, à vous entendre, ces dernières sont «officiellement» réussies, ce que semblent confirmer les chiffres d’audience fixés par notre bien aimée direction, objectifs que nous avons dépassés chaque mois depuis notre naissance, le 1er juin dernier.
1 an, c’est bien beau, n’est-ce pas?
Pour y parvenir, nous avons publié des enquêtes qui ont fait «boum», nous avons été exigeants avec nous-mêmes sur la qualité générale de nos productions — à l’heure où les citoyennes et citoyens doivent pouvoir s’appuyer sur une information solide, nous avons innové dans notre manière de raconter les histoires, nous mettant en scène quand cela servait notre propos, tutoyé nos interlocuteurs quand cela nous permettait de faire acte de transparence sur le lien de proximité que nous entretenons avec eux.
Nous avons cherché à proposer des formats inédits sur les réseaux sociaux, sur notre manière de mettre en scène l’actualité et de distribuer nos contenus pour toucher les audiences ciblées par nos articles, mais aussi nos vidéos tournées dans des formats jusqu’ici jamais vus (du moins pour certains). Nous avons construit des écosystèmes autour de nos journalistes (newsletter incarnée, podcast, émission TV en partenariat).
Nous vous avons fait découvrir une autre Suisse, moins connue mais qui est pourtant aussi la nôtre, par le biais des reprises d’articles de nos grands cousins alémaniques. Cela fait de nous le seul média véritablement national sur le plan journalistique. Nous avons lancé «Food», une initiative appelée à prendre de l’ampleur ces prochains mois et années. Nous avons décidé de devenir un média de référence sur l’actualité française. Et ça n’est que le début.
Nous avons pris quelques vestes aussi, aujourd’hui bien en vue dans l’armoire pour qu’on s’en souvienne. On en prendra d’autres et c’est tant mieux. Car si nous voyons déjà à long terme, il est aussi vrai que nous traçons notre chemin au jour le jour.
Une deuxième année encore plus belle?
Et demain, nous direz-vous? Nous ne pouvons pas tout vous dévoiler, mais déjà vous annoncer que nous allons nous développer dans le domaine du sport avec (entre autres) la diffusion en direct de matchs de hockey de la National League, que nous allons vous parler d’un sujet qui nous passionne autant qu’il nous préoccupe (la finance et l’argent), que nous allons nous renforcer sur Genève, que nous allons encore innover dans notre manière de raconter les histoires, que cela soit sur le plan de la tonalité ou de la technologie. Tout cela afin d’accroître encore ce qu’on appelle (assez joliment pour dire que c’est un terme marketing) «l’expérience utilisateur».
Mais nous vous l’avons dit, nous traçons également notre route au gré de nos rencontres. Notre aventure n’a pas vocation de se faire toute seule. Nous recherchons des idées, des partenaires de jeu. Avec la même qualité que celle des bébés, le fait d’être susceptible de nouer des liens sans a priori. C’est ici que nous accueillerons avec curiosité vos inspirations, vos folies: michel.jeanneret@ringier.ch ou thomas.delechat@ringier.ch
Déménager mais pour faire quoi?
Un autre défi nous attend en juin 2023: notre déménagement de cette rédaction «pire cool» (pour reprendre le vocabulaire des sales jeunes qui bossent avec le plus âgé de notre duo), notre bail arrivant à son terme. Nous voulons faire de ce déménagement une partie de notre projet éditorial même si, pour être honnête, nous ne savons pas encore vraiment comment.
Après 1 an, si nous sommes un peu chancelants, cela n’a plus rien à voir avec un pas qui ne serait pas encore assuré. C’est le fruit du tsunami qui s’est emparé de nous toutes et tous depuis que nous avons embarqué pour l’aventure de nos vies, l’aventure unique du lancement d’un média. Ce truc de dingue.
Pour finir, nous aimerions remercier chaleureusement notre éditeur Michael Ringier, le CEO de Ringier Marc Walder, la CEO du groupe Blick Ladina Heimgartner, le rédacteur en chef du groupe Christian Dorer et les autres membres de la direction: Katia Murmann (CPO), Max Buder (CRO) et Roman Sigrist (COO), ainsi que toute la rédaction en chef zurichoise. Ces femmes et ces hommes nous font preuve d’une gentillesse et d’un soutien hors du commun et nous gratifient d’une confiance aveugle depuis le début. Ça fait toute la différence.
Arrogants, les Zurichois?
Les noms qui précèdent ne font pas vraiment «de chez nous»? Celles et ceux qui les portent sont pourtant les plus «romandophiles» que nous connaissions. Oubliez vos préjugés sur les Alémaniques arrogants qui veulent tout diriger à leur manière et qui asservissent les Welsches avec leurs idées à eux. C’est juste des fake news.
Ah, et merci à vous toutes et tous, bien sûr. C’est pour vous que nous vibrons et donnons tout chaque jour. À tout de suite. À demain.
Notre rubrique La Fabrick vous plonge dans les coulisses de notre rédaction. Nous y partageons avec vous les réflexions, les réussites, les échecs, et les grandes étapes qui jalonnent la vie de notre média.
Vous y découvrirez notamment:
- La genèse de l'arrivée de Blick en Suisse romande
- La manière dont Blick travaille en toute indépendance
- Notre bilan après un an en Suisse romande
Notre rubrique La Fabrick vous plonge dans les coulisses de notre rédaction. Nous y partageons avec vous les réflexions, les réussites, les échecs, et les grandes étapes qui jalonnent la vie de notre média.
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