Mon immersion dans les coulisses de Paléo
Faux scoop, poignées de main secrètes et culs secs

Chaque matin à 6h30, notre journaliste Antoine Hürlimann se couche à l'heure où vous vous levez pour vous raconter les coulisses de notre rédaction sur le terrain de Paléo. Et ce jeudi a été beaucoup plus déjanté que la veille, pour son plus grand plaisir.
Publié: 22.07.2022 à 06:28 heures
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Dernière mise à jour: 22.07.2022 à 06:59 heures
On voit là l'œil du photographe qui sait mettre en valeur ses sujets (j'essayais d'imiter Johnny Bravo).
Photo: Pierrre
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Antoine HürlimannResponsable du pôle News et Enquêtes

Salut les Blickos! Ce billet a une saveur particulière. Déjà, parce qu’il s’agit du troisième du genre que je rédige entre 2h et 6h du matin. Ensuite, parce que, pas de faux-semblant entre nous, je suis déjà en PLS. Mais, surtout, parce que vous êtes nombreuses et nombreux à m’avoir écrit pour me dire que vous kiffez ce blog (n’en déplaise à Benjamin Décosterd).

Vous voulez une confidence? Les messages qui m'ont le plus excité n’étaient pas ceux qui m’étaient directement adressés. Car, comme vous le savez si vous suivez un peu ce que j’écris quand je ne fais pas le saltimbanque à Paléo, je suis très doué pour me procurer les messages WhatsApp dont leur(s) auteur(s) préférerai(en)t qu’ils restent secrets. Voici mon favori du jour:

... des araignées, du cancer des poumons et de l'Administration cantonale des impôts.
Photo: D.R.

Cet exemple est plutôt flatteur. Je l’avoue: il est même assez véridique. Et il me permet d’enchaîner sur une autre discussion. Celle entre Thomas, notre chef du Creative Lab, et Camille, parmi les plus jeunes membres de la rédaction. Vous remarquerez qu’en plus d'être moyennement serviable, elle a des goûts douteux — presque autant que mes collègues masculins qui profitent du premier rayon de soleil pour enfiler un marcel.

Chaud Mireille.
Photo: D.R.

À sa décharge, Thomas est carrément flippant quand il a besoin de quelque chose — souvent une bière blonde. Mais on se dévoue à son métier et à ses chefs ou on cherche une autre activité professionnelle. Moi, je suis un bon élève. La preuve:

Ça doit sûrement être une urgence, je rappellerai demain.
Photo: D.R.

Passons aux choses sérieuses maintenant. Ce jeudi, nous n’avons pas chômé sur la plaine de l’Asse. Après que j’ai attendu des heures durant (!) l’autorisation — en vain — d’interviewer une artiste française, mes acolytes et moi avons transpiré toute l’eau de notre corps pour vous informer. Notre métier nous oblige, nous n’oublions pas notre mission.

Mais là n’est pas le plus intéressant. Dans les coulisses du festival, j’ai appris de la part d’un officiel de l’État de Vaud que le feu d’artifice de dimanche devrait bel et bien avoir lieu, malgré la sécheresse. Ouf! Notre listicle d’il y a quelques jours ne prend pas l’eau. Contrairement au message de notre rédacteur en chef Michel. Sorry not sorry.

On reconnaît tout de même le flair du fin limier (gros becs au passage à mon collègues Adrien Schnarrenberger).
Photo: D.R.

Bon. J’arrête de vanner mes patrons, je tiens à mon job. Ce soir, dans l'arrière-boutique, j’ai surtout parlé business — même si je n’en ai pas du tout l’habilité. Potentiel partenariat, projet éditorial et même immobilier. Avec les années, j’ai appris qu’il fallait toujours avoir l’air intéressé. Même quand on ne sait pas vraiment de quoi on cause. Paléo, c’est aussi ça: des poignées de main de nuit qui voient rarement le jour. Mais qui sait? Ça serait bête de passer à côté de l’affaire du siècle.

Dans tous les cas, j’ai un rituel que j’ai baptisé de mon nom (je suis journaliste, j’ai un ego démesuré): quand j’arrive à un accord, je regarde dans le blanc des yeux toutes les personnes à ma table et je lance un cul sec. Ça passe ou ça casse. À demain!

Moi aussi, je me sens très bien.
Photo: D.R.
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