Le docu «Britney vs Spears» vient tout juste de sortir et fait un super buzz, autant parmi les fans de la chanteuse que les curieux. En marge de la sortie de l’œuvre, on vous propose une liste de dix documentaires disponibles sur diverses plateformes de streaming et qui en valent le détour.
Musique
Britney vs Spears
Oui bon, commençons par le commencement. On était obligé de vous présenter le film dont ABSOLUMENT tout le monde parle en ce moment: «Britney vs Spears». Disponible sur Netflix depuis le 28 septembre – ou la veille du jour où la Cour Supérieure de Los Angeles devait statuer sur la levée de la tutelle de la star – le docu s’est rapidement hissé dans le top 10 Suisse des réalisations les plus vues de la plateforme. Menée par la réalisatrice Ellen Lee Car et la rédactrice en chef du magazine «Rolling Stone» Jenny Eliscu, l’enquête retrace la descente aux enfers de la star américaine et les treize années d’emprise orchestrées par son père, Jamie Spears.
Biggie: I got a story to tell
Si comme moi, vous aimez le rap US, eh bien vous allez adorer «Biggie I got a story to tell». On y découvre le parcours tumultueux du célébrissime Wallace alias Notorious B.I.G. En plus de l’ascension de l’artiste gangster devenu rappeur, le film dresse également un portrait de Brooklyn des années 1970 et 1980. Notons que cette biographie est le fruit d’un travail mené sur quatre ans avant d’être disponible sur Netflix. On y voit de nombreuses images exclusives capturées par le meilleur ami de Biggie, Damion D-Roc Butler. Sans oublier les interventions de sa mère Violetta Wallace ou de certains de ses amis comme Sean Combs (a.k.a. P. Diddy).
Bigflo & Oli: Presque Trop
C’est l’histoire de deux frères. Deux petits provinciaux toulousains qui se détestent parfois, mais qui s’aiment surtout. Ensemble, ils portent un rêve d’enfant: devenir rappeurs et remplir des stades. Dans ce docu de une heure et quarante minutes signé Netflix, on revient sur les débuts artistiques de Bigflo et Oli ainsi que les coulisses de leurs concerts au Stadium de Toulouse en mai 2019. «Presque trop» c’est aussi l’occasion de comprendre pourquoi le duo prodige a décidé de prendre une pause il y a environ un an, après avoir connu une ascension fulgurante.
Mode
Martin Margiela se raconte – Portrait d’un mythe de la mode
Par timidité, philosophie artistique ou simplement parce qu’il a toujours trouvé que les journalistes avaient des questions stupides, rares sont les fois où Martin Margiela a accepté de se montrer. Dans ce portrait documentaire, Arte expose le trajet et la vision conceptuelle de l’homme invisible de la mode. Dix ans après sa dernière collection en 2009, le créateur belge a accepté de se prêter au jeu et d’apparaître devant les caméras... ou presque. En effet, on n’y voit que ses mains, jamais son visage. D’abord indépendant et sans financement, le plus mystérieux des créateurs revient sur vingt ans de carrière et son regard sur la mode qu’il veut expérimentale avant tout.
Jeremy Scott – The People’s Designer
Avant d’être une star de la mode, Jeremy Scott était un petit country boy incompris vivant au fin fond du Missouri. A travers ce documentaire, Netflix raconte l’ascension de celui qu’on a fini pas surnommer le «designeur du peuple». De la campagne américaine à la direction artistique de Moschino, le roi du kitsch américain a réussi à rafraîchir l’image de la marque italienne. Il habille aujourd’hui des people connus pour leur style décalé comme Lady Gaga, Miley Cyrus, Katy Perry, Rihanna ou encore A$AP Rocky.
Wonder Boy, Olivier Rousteing, né sous X
«En fait ma vie, je crois que c’est le bruit… et c’est le silence en même temps». En voilà une phrase étrange pour ouvrir la bande-annonce d’un documentaire sur l’un des plus grands créateurs de mode du XXIe siècle. Derrière ce surdoué de la couture qui est parvenu à créer un empire à seulement 35 ans, on y découvre un homme profondément seul. Le documentaire d’une heure et trente-huit minutes disponible sur Netflix, raconte l’histoire d’Olivier Rousteing, né sous X et qui tente d’en savoir plus sur ses origines. Oui, parce qu’avant d’être le big boss de la maison Balmain, Olivier Rousteing est un petit garçon qui a été adopté par une famille bordelaise à l’âge d’un mois et qui, malgré la tendresse, l’amour et la popularité, a toujours ressenti un profond vide en lui.
Sport
The Last Dance
Non, Michael Jordan n’était pas prédestiné à jouer au basket. Pas du tout même. Diffusé sur Netflix, «The Last Dance» retrace la carrière de celui qu’on jugeait trop petit pour intégrer l’équipe 1 de son lycée, avant de devenir le meilleur joueur de la NBA. La série documentaire propose de plonger dans l’histoire des Bulls de Chicago dans les années 1980-1990, de découvrir les plus beaux moments de la NBA et de revivre les plus grands exploits sportifs de l’athlète.
Naomi Osaka
Souvenez-vous: En mai 2021, Naomi Osaka annonçait son retrait de Roland-Garros. La numéro deux mondiale avait refusé de participer aux conférences de presse, préférant s’expliquer sur les réseaux sociaux. En participant à ce documentaire Netflix, la sportive d’origines japonaise et haïtienne, raconte ses exploits, son engagement dans le mouvement Black Lives Matter, mais surtout ses périodes de dépression. Après avoir suivi l’athlète durant trois ans, la série longue de trois épisodes permet de comprendre et de questionner la pression que subissent les sportifs d'élite.
Anelka: L’Incompris
Le documentaire disponible sur Netflix propose de revenir sur ses moments de gloire du footballeur Nicolas Anelka et surtout, sur et ses moments plus controversés. Alors qu’il s’est rarement montré bavard dans la presse, le sportif retraité se livre sur son transfert au Real Madrid, sa méfiance envers les journalistes, son parcours compliqué en équipe de France et les polémiques dont il a été victime tout au long de sa carrière. Parmi elles, ses «mots de vestiaires» avec Raymond Domenech lors du Mondial en Afrique du Sud en 2010 ou sa «quenelle» pour célébrer un but en Angleterre en 2013.
Cinéma
Jim & Andy
Tout le monde connaît Jim Carrey pour ses rôles dans «Le Grinch», «Bruce tout-puissant», «Ace Ventura mène l’enquête» ou encore «The Mask». Mais est-ce que vous vous souvenez de Jim Carrey dans «Man on the Moon», le biopic d’Andy Kauffman? Probablement pas. Pourquoi? Parce qu’il n’y avait pas de Jim Carrey, tout simplement. En effet, pour mieux saisir la complexité de son personnage, Jim s’est complètement effacé pour devenir Andy Kauffman sur les tournages mais aussi en dehors. L’acteur a poussé l’identification si loin qu'il lui était difficile de distinguer réalité et fiction. Dans ce reportage disponible sur Netflix, Jim Carrey se livre sur le métier de comédien et s’interroge sur son identité.