L'UDC a lancé mardi son combat contre un futur accord entre la Suisse et l'UE. Elle dénonce un «traité de soumission» qui signerait «la fin de la démocratie directe, du succès économique et donc de la prospérité de la Suisse».
Sur le mandat de négociation
Les membres du groupe parlementaire UDC se sont rassemblés sur la terrasse du Palais fédéral. Ils ont lâché des centaines de ballons ornés de la croix suisse et de cartes postales pour porter leur message dans le pays, indique le parti dans un communiqué.
«Conséquences massivement négatives»
Le plus grand parti de Suisse accuse le Conseil fédéral et les autres formations politiques de vouloir rattacher la Suisse à l'UE sur le plan institutionnel. «Pour notre pays et pour la population suisse, cela aurait des conséquences massivement négatives à tous points de vue», a dénoncé son président Marco Chiesa.
Pour l'UDC, un futur accord marquerait la fin de la voie bilatérale, en ce qu'il placerait l'UE «au-dessus» de la Confédération. Et de citer en exemple l'accord de libre-échange signé samedi avec l'Inde. Pour elle, de tels accords, établis entre partenaires sur un pied d'égalité, «sont la bonne voie pour un avenir couronné de succès».
Le parti de Marco Chiesa relève que la Suisse est «nettement plus performante» que l'UE sur le plan économique, grâce notamment à ses bonnes conditions-cadres. Il serait «ruineux» de renoncer à cette marge de manœuvre en se rattachant institutionnellement à une Union européenne «surendettée et surréglementée».
(ATS)