C'est un revers cuisant pour la ministre de la Défense Viola Amherd: Jean-Daniel Ruch, un temps pressenti pour le poste de secrétaire d’Etat à la politique de sécurité, représenterait... un risque pour la sécurité.
Vulnérable au chantage
Les recherches de Blick ont en effet montré que le mode de vie de l'ambassadeur suisse à Ankara pouvait le rendre vulnérable au chantage, en raison notamment d'affaires liées au milieu de la prostitution. Raison pour laquelle il ne prendra finalement pas ses fonctions.
Problème: le temps presse, car le tout nouveau Secrétariat d'État – le projet ambitieux porté par Viola Amherd – doit être lancé dès l'année prochaine. Face à l'urgence, une candidature sort d'ores et déjà du lot: celle de Thomas Greminger. C'est ce que révèle «Le Temps» et le «Tages-Anzeiger».
Médiateur en Ukraine, négociateur avec le Hamas
Le nom de Thomas Greminger avait déjà été évoqué. Ce dernier, avec Jean-Daniel Ruch, avait en effet obtenu de meilleurs résultats que Pälvi Pulli, la cheffe de la politique de sécurité au DDPS, révèle le «Tages-Anzeiger». L'heure est donc probablement venue pour Thomas Greminger de sortir du bois.
L'ancien secrétaire général de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a commencé sa carrière au Département des affaires étrangères sous Micheline Calmy-Rey, avant d'être nommé médiateur dans le cadre de la guerre en Ukraine. Ou plus récemment négociateur avec le Hamas.
Le DDPS n'a pas souhaité s'exprimer sur cette nomination. Le poste devrait être pourvu dans les semaines à venir, sans nouvelle mise au concours.