Ça dézingue autour du WEF
Le fondateur du WEF, Klaus Schwab, critique la ville de Davos

Klaus Schwab s'exprime sans ambages dans «Bilanz». Il attend plus d'engagement et d'enthousiasme de la part de la ville de Davos (GR). Il parle de Singapour comme d'une alternative légitime.
Publié: 25.06.2021 à 14:30 heures
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Dernière mise à jour: 25.06.2021 à 16:10 heures
Klaus Schwab, fondateur du Forum économique mondial WEF.
Photo: keystone-sda.ch

Le Forum économique mondial décidera, lors de sa réunion des 24 et 25 août, de la tenue ou non de sa réunion annuelle en janvier 2022. La probabilité est «entre 40 et 70%», déclare le fondateur du WEF, Klaus Schwab, 83 ans, à «Bilanz».

Toutefois, il n'est pas du tout certain que la réunion aura lieu à Davos, dans les Grisons. L'établissement du WEF à Singapour «était déjà très avancé», souligne Klaus Schwab. «Cela conduit à la création d'alternatives.»

Dans la foulée, Schwab commence alors à critiquer vivement Davos comme lieu de rencontre: «Nous attendons plus d'engagement et d'enthousiasme. Aujourd'hui, il faut courir deux fois la distance en deux fois moins de temps», explique Klaus Schwab.

Récemment, dit-il, il y a eu une certaine complaisance entre les différents secteurs à Davos. «Ne voulons plus non plus voir l'apparition d'un certain affairisme avec le Forum, comme par gratuit la location de locaux à des prix astronomiques.»

«Finir l'année aussi bien sans Davos»

Concernant la situation financière du WEF, Schwab a déclaré: «Nous clôturons cette année sans la ville de Davos aussi bien que l'année précédente.» Le nombre de partenaires est passé de 690 à 720, notamment parce que le Forum a proposé des événements et des initiatives tout au long de l'année.

«Nous nous sommes rendus indépendants du secteur de l'événementiel», conclut Schwab.

(pbe)

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