La loi sur la protection des mineurs en matière de films et de jeux vidéo a été adoptée par le Parlement à la dernière session d'hiver. Elle veut mieux protéger les jeunes des films et des jeux vidéo qui pourraient porter atteinte à leur développement, comme des contenus pornographiques. Les cinémas et les commerçants sont tenus d'indiquer l'âge minimal requis pour visionner un film ou jouer à un jeu vidéo. Et ils devront le vérifier, en ligne aussi.
Cartes d'identité partagées avec Google et Tiktok
Pour le Parti pirate, le Parlement fait à nouveau preuve de manque de compétences en matière de politique numérique. «Il n'y a manifestement aucun homme politique ni aucun parti qui possède les compétences adéquates», selon le président du parti Jorgo Ananiadis, cité dans un communiqué.
Pour le parti, cette loi est impossible à mettre en œuvre. Elle comporte en outre de nombreuses lacunes. Et surtout, elle est contraire à la protection des données. «Le Parlement offre sur un plateau d'argent les données de nos cartes d'identité à de grands groupes américains comme Google et Facebook, ou à l'État chinois avec TikTok», selon Pascal Fouquet, directeur de campagne du référendum.
Assez de signatures?
Le parti qui a fait part ces derniers jours de sa difficulté à atteindre les 50'000 paraphes dit n'avoir pas eu le temps de les décompter. Mais «submergé de signatures» ces derniers jours, il estime avoir dépassé le seuil exigé.
(ATS)