Yohann Thenaisie a remporté la mise grâce à la présentation de sa thèse intitulée «Implémentation d'un protocole de stimulation cérébrale profonde adaptatif ciblant les troubles de la marche dans la maladie de Parkinson». Son prix lui a été remis par la ministre française de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation Frédérique Vidal, a indiqué dans la nuit la Conférence universitaire de Suisse occidentale dans un communiqué.
La seconde place est revenue à la Sénégalaise Aminata Sourang Mbaye Diouf pour son travail sur «la transmission des entreprises familiales au Sénégal». Le podium est complété par le Béninois Manhougbe Probus A. Farel Kiki, distingué pour sa thèse intitulée «Capteurs et réseaux intelligents de surveillance en environnement agricole: application à la chenille légionnaire d’automne en Afrique de l’Ouest».
Le prix du public est quant lui revenu au Congolais Prince Makay Bamba pour son travail sur le «décryptage des troubles du développement en Afrique Centrale».
Trois minutes pour présenter sa thèse
Le concours «Ma thèse en 180 secondes» a eu lieu pour la première fois en Australie à l'université du Queensland, en 2008. Importé au Canada, le concept a été adapté en français pour le Québec par l'association francophone pour le savoir. Il permet à des doctorants et des jeunes chercheurs de présenter en trois minutes seulement leur sujet de recherche en français et en termes simples, à un auditoire profane.
Le concours sera à nouveau organisé l'an prochain dans les universités suisses. La finale nationale aura lieu le 19 ou le 20 mai 2022 à l'Université de Genève. Quant à la finale internationale, elle est programmée pour fin septembre au Québec.
(ATS)