L'inclusion des soins de longue durée, où les dépenses augmentent fortement en raison du vieillissement de la société, entraînerait une nouvelle hausse des primes, ont argumenté l'Union syndicale suisse (USS), le Syndicat suisse des services publics (SSP), le syndicat Unia ainsi que des représentants des Vert-e-s et du PS lors du lancement de leur campagne contre Efas (projet de financement uniforme des prestations de santé ambulatoires et stationnaires).
Les opposants craignent également qu'avec cette réforme les cantons n'abandonnent la responsabilité des soins en EMS ou par Spitex (soit les soins et les conseils qui sont dispensés à domicile). Ils verseraient alors 13 milliards de francs d'impôts directement aux caisses maladie. La réforme augmenterait également la pression sur le personnel soignant, selon l'USS et ses alliés.