Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol est temporairement sauvé, mais pas son ex-ministre de la Défense: Kim Yong-hyun a été arrêté dimanche matin, selon des médias locaux, pour son rôle dans la proclamation de l'éphémère loi martiale qui a plongé son pays dans le chaos.
Il s'est livré lui-même aux autorités
L'ancien ministre a été «arrêté et placé en détention» par l'équipe d'enquêteurs spécialement nommée pour faire la lumière sur le coup de force de Yoon Suk Yeol dans la nuit de mardi à mercredi, affirme l'agence nationale Yonhap. Kim Yong-hyun a été «identifié comme l'un des principaux artisans» de la loi martiale, ajoute Yonhap, qui précise que son téléphone portable a été «confisqué».
Selon l'agence, Kim Yong-hyun s'est présenté de lui-même aux autorités à 01h30 locales (16h30 samedi) et son arrestation a été décidée après six heures d'interrogatoire. Il avait déjà démissionné après l'éphémère état d'exception déclaré tard mardi à la surprise générale par le président Yoon Suk Yeol, qui a dû abroger la loi martiale six heures plus tard sous la pression du Parlement et de la rue.
L'ex-ministre était aussi sous le coup d'une interdiction de quitter le territoire. La police avait aussi annoncé l'ouverture d'une enquête contre Yoon Suk Yeol pour «rébellion».