Quelques jours après avoir démissionné
L'ancien ministre de la Défense sud-coréen arrêté pour son implication dans la loi martiale

Les conséquences de l'imposition de la loi martiale en Corée du Sud mardi dernier ne sont toujours pas terminées. L'ancien ministre de la Défense a été arrêté par la police nationale.
Publié: 08.12.2024 à 06:21 heures
L'ex-ministre de la Défense sud-coréen Kim Yong-hyun, en poste pendant la tentative présidentielle d'imposer la loi martiale, a été arrêté, selon les médias locaux (archives).
Photo: WILL OLIVER
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ATS Agence télégraphique suisse

Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol est temporairement sauvé, mais pas son ex-ministre de la Défense: Kim Yong-hyun a été arrêté dimanche matin, selon des médias locaux, pour son rôle dans la proclamation de l'éphémère loi martiale qui a plongé son pays dans le chaos.

Il s'est livré lui-même aux autorités

L'ancien ministre a été «arrêté et placé en détention» par l'équipe d'enquêteurs spécialement nommée pour faire la lumière sur le coup de force de Yoon Suk Yeol dans la nuit de mardi à mercredi, affirme l'agence nationale Yonhap. Kim Yong-hyun a été «identifié comme l'un des principaux artisans» de la loi martiale, ajoute Yonhap, qui précise que son téléphone portable a été «confisqué».

Selon l'agence, Kim Yong-hyun s'est présenté de lui-même aux autorités à 01h30 locales (16h30 samedi) et son arrestation a été décidée après six heures d'interrogatoire. Il avait déjà démissionné après l'éphémère état d'exception déclaré tard mardi à la surprise générale par le président Yoon Suk Yeol, qui a dû abroger la loi martiale six heures plus tard sous la pression du Parlement et de la rue.

L'ex-ministre était aussi sous le coup d'une interdiction de quitter le territoire. La police avait aussi annoncé l'ouverture d'une enquête contre Yoon Suk Yeol pour «rébellion».

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