Les rumeurs concernant la santé de Vladimir Poutine n'ont pas cessé d'affluer ces derniers mois. On lui a attribué un cancer, une immunité déficiente, la maladie de Parkinson... Il n'y a presque aucune pathologie qui n'ait pas été évoquée concernant l'homme fort du Kremlin.
Ces derniers jours, deux démentis de premier plan ont calmé le jeu. D'abord par le chef des armées britanniques, Tony Radakin, puis par la CIA. Ces deux sources sont formelles: Vladimir Poutine se porte tout à fait bien.
«Sans doute la climatisation»
Des démentis allant dans le sens du Kremlin, qui n'a pas cessé d'affirmer que la santé du président russe (bientôt 70 ans) était bonne. «Tout est en ordre», a récemment affirmé Dimitri Peskov, porte-parole du gouvernement de Moscou.
Pourtant, en cette fin de semaine, le Kremlin reconnaît pour la première fois que Vladimir Poutine est malade. «Il souffre d'un léger refroidissement, sans doute provoqué par la climatisation sous laquelle il était posté à Téhéran», explique le porte-parole.
L'homme fort du Kremlin a peut-être pris froid lors de l'attente imposée par son homologue Recep Tayyip Erdogan. Le président turc s'est «vengé» en faisant poireauter Vladimir Poutine durant près d'une minute, cette semaine, lors de la rencontre entre les deux chefs d'État.