«Chez les plus de 65 ans, le nombre de cas augmente mais c'est attribuable au vieillissement de la population», explique la spécialiste jeudi dans le 24 Heures.
Chez les moins de 50 ans, les cancers étaient extrêmement rares. «C'est en train de changer, dit-elle. Ce sont de petits chiffres par rapport aux seniors, mais ils ont presque doublé. C'est un signal alarmant». La hausse concerne en particulier les cancers du sein, du côlon, du pancréas, du foie, de la prostate, du rein et de l'utérus.
Le trop-plein de sucres artificiels et d'additifs dans l'alimentation pourrait s'ajouter aux facteurs de risque bien identifiés tels que l'obésité, la sédentarité, le tabac et l'alcool. «Dans nos pays dits développés, cette évolution semble donc liée à notre mode de vie», affirme Solange Peters.
(ATS)