«C’est lui, l’ennemi de l’Etat», a lancé le milliardaire républicain devant la foule, répondant aux virulentes attaques de Joe Biden, qui avait affirmé deux jours plus tôt que Donald Trump «et les 'républicains MAGA'» (Make america great again) représentaient «un extrémisme qui menace les fondations mêmes de notre République».
«Son discours n’était que haine et colère», a dénoncé Donald Trump, accusant Joe Biden d’avoir dépeint ses partisans en «menaces pour la démocratie» et «en ennemis de l’Etat». «L’ennemi de l’Etat, c’est lui, et le groupe qui le contrôle», a poursuivi l’ancien président, dans cet Etat clé de Pennsylvanie pour les élections de mi-mandat le 8 novembre, où le contrôle des deux chambres sera en jeu.
Lors de sa première apparition publique depuis une spectaculaire perquisition du FBI dans sa résidence de Floride, le 8 août à Mar-a-Lago, il a affirmé que cet acte d’enquête constituait «l’exemple le plus frappant des menaces très réelles qui pèsent sur la liberté des Américains» et l’un «des abus de pouvoir les plus choquants de la part d’une administration dans l’histoire américaine».
Donald Trump, candidat à la présidentielle de 2024?
«Le raid honteux et la descente dans ma maison de Mar-a-Lago était une parodie de justice», a insisté l’ancien président, qui flirte ouvertement avec une nouvelle candidature en 2024.
Le FBI avait mené cette perquisition parce qu’il soupçonne l’ex-président de conserver de manière illégale des documents confidentiels issus de son mandat à la Maison Blanche (2017-2021). Les enquêteurs fédéraux estiment que parmi la trentaine de boîtes saisies figurent des documents top secret «probablement cachés» pour entraver l’enquête, affirme un document du Ministère de la justice.
(ATS)