De nombreuses caisses maladie n'ont plus les réserves nécessaires pour amortir les fluctuations des coûts, écrit jeudi Comparis dans un communiqué. Avec ces réserves, elles auraient pu obtenir des rendements élevés sur les marchés des capitaux et couvrir les déficits des activités d'assurance.
«En modifiant l'ordonnance l'année dernière, le Conseil fédéral a augmenté la pression sur les assureurs pour qu'ils réduisent leurs réserves, alors qu'une forte hausse des coûts se profilait», écrit Comparis. De nombreuses caisses maladie ont suivi et ont fixé leurs primes à un niveau trop bas.
L'effet de la pandémie
Pour de nombreux assurés, les primes devraient augmenter de plus de 10% par rapport à leur facture actuelle, selon Comparis. Mais la hausse dans l'assurance de base se situera en moyenne à 5%.
Entre 2020 et 2022, les coûts dans le système de santé ont fortement fluctué. Cela s'explique en partie par la pandémie de Covid-19 et les changements dans l'offre et la demande, indique le communiqué.
Comparis estime que ces fluctuations s'atténueront à nouveau et que la croissance des coûts des prestations médicales à la charge de l'assurance de base se stabilisera dans les prochaines années autour de deux ou trois pour cent.