125 personnes arrêtées
La police disperse un camp étudiant à Amsterdam

Ce mardi, la police a dispersé un campement d'étudiants sur le campus de l'université à Amsterdam. Plus de 125 personnes ont été arrêtées, avant d'être progressivement relâchées.
Publié: 07.05.2024 à 12:49 heures
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Dernière mise à jour: 07.05.2024 à 13:03 heures
125 personnes ont été arrêtées à Amsterdam lors d'un rassemblement pro-palestinien sur le site du campus de l'université.
Photo: keystone-sda.ch

La police a dispersé mardi un campement étudiant sur le campus de l'université d'Amsterdam (UvA), arrêtant 125 manifestants qui appelaient à ce que l'université rompe tout lien avec Israël en raison de son offensive militaire à Gaza.

Des images diffusées sur la chaîne publique NOS ont montré des policiers chargeant des manifestants à coups de matraque et détruisant des tentes vers 4H00 (02H00 GMT) après qu'ils aient refusé de quitter le campus. «La manifestation a pris un caractère violent (...) des grosses pierres ont été retirées du sol», a indiqué la police dans un communiqué.

«Fin de la complicité de génocide»

Des étudiants ont installé lundi un «Gaza solidarity encampment» (campement en solidarité avec Gaza, ndlr) sur le campus de Roeterseiland de l'UvA, sur fonds de multiplication de ces mobilisations en Europe et aux États-Unis. «Nous sommes ici pour exiger que cette université mette fin à sa complicité dans le génocide», avait déclaré un des organisateurs à l'agence de presse néerlandaise ANP.

Des violences ont brièvement éclaté lundi soir lorsqu'un petit groupe de contre-manifestants brandissant des fumigènes a pris d'assaut la manifestation principale. Des étudiants ont lancé des pierres et des feux d'artifice sur les policiers lorsqu'ils ont dispersé la manifestation, selon la police. Ils ont également bloqué certaines routes menant à l'université, incitant la police à disperser la manifestation pour permettre l'accès aux services d'urgence.

125 personnes arrêtées

Mardi matin, la police a commencé à libérer certaines des 125 personnes arrêtées, mais des dizaines d'entre elles sont toujours en détention. L'UvA a indiqué dans un communiqué avoir des programmes d'échanges avec trois universités israéliennes.

Ses chercheurs participent à huit projets de recherche européens auxquels participent également des chercheurs ou des entreprises israéliennes. «L'UvA ne veut en aucun cas contribuer à la guerre et ne souhaite pas non plus participer à des échanges dans le domaine de l'éducation à caractère militaire», a-t-elle souligné.

Parti des campus américains le mois dernier - où il a parfois fait l'objet d'une répression des forces de l'ordre - le mouvement étudiant contre l'offensive israélienne dans la bande de Gaza, en représailles à l'attaque du Hamas le 7 octobre, s'est propagé à travers le monde.

(AFP) 

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