Sur une base annuelle, la hausse cumulée atteint 5,5%, «une valeur largement supérieure à la moyenne à long terme». «Le nouvel accroissement de valeur montre que les conditions hypothécaires n'exercent jusqu'à présent qu'une influence limitée sur la demande», remarque Donato Scognamiglio, directeur général (CEO) de CIFI. La baisse de l'activité de construction et le manque d'objets à vendre soutiennent le marché, de même que la recherche de placements sûrs en cette période marquée par de nombreuses incertitudes.
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Les villas (+2,0%) ont enregistré une hausse plus importante que les appartements (+0,7%) au troisième trimestre. L'immobilier de rendement a également renchéri avec le désir pour les investisseurs de protéger leur capital de l'inflation. Dans cette catégorie, les prix des transactions ont crû de 1,9% au troisième trimestre, tandis que la progression atteint 6,0% sur une base annuelle.
Le CIFI note toutefois que la courbe de croissance pourrait se tasser au cours des prochains trimestres, alors qu'en général, plusieurs mois s'écoulent entre la décision d'achat et la signature chez le notaire. En effet, tout nouveau relèvement des taux d'intérêt réduit l'attrait relatif des biens immobiliers, or de nouvelles hausses de taux sont inévitables pour maîtriser l'inflation, indique l'entreprise. Les années de boom immobilier pourraient ainsi toucher à leur fin, au moins provisoirement.
(ATS)