Le Service pénitentiaire (SPEN) vaudois souhaite améliorer la réinsertion des détenus. Il mise sur de nouveaux cours et formations, des ateliers de travail «utiles», un accès au numérique ou encore des infrastructures offrant davantage d'autonomie.
«Réinsérer, c'est faire de la sécurité. C'est favoriser une vie sans délinquance», a affirmé Vassilis Venizelos, le ministre vaudois en charge de la sécurité, jeudi devant la presse aux Etablissements de la plaine de l'Orbe (EPO). Sur la base d'une étude, menée auprès de détenus et collaborateurs du SPEN, une stratégie «réinsertion 2030» a été élaborée.
Elle vise notamment à renforcer «les compétences sociales» des détenus, à améliorer «leur capacité à vivre en société», a indiqué le chef du SPEN, Raphaël Brossard. Il s'agit aussi de les «mettre à niveau» en matière de formation, la plupart ayant derrière eux un parcours scolaire «chaotique».
(ATS)